25 ans déjà – c’était en 1987 – que le rapport Bruntland (intitulé « Notre avenir à tous ») a inauguré le concept de développement durable. Que de chemin parcouru depuis ! Parmi les outils mis en œuvre pour parvenir à une prise de conscience planétaire de la nécessité de réviser des pratiques socio-économiques caduques, l’écotourisme est en très bonne place. En 1999, Martha Honey, directrice de TIES (The International Ecotourism Society), expliquait que cette forme de tourisme est une façon de promouvoir le développement des pays pauvres, de renforcer la sensibilité écologique et culturelle. Pour les plus convaincus, elle est même un moyen de bâtir la paix mondiale. Ainsi, de nombreux vacanciers font aujourd’hui le choix, seul ou en groupe organisé, de se faire plaisir, tout en ayant conscience de participer à la plus belle aventure humaine qui soit : aller de façon authentique à la rencontre de l’alter ego (semblable et différent). Le dénominateur commun, lien de la relation, n’est autre que le respect de Dame Nature de laquelle nous sommes tous issus et redevables. Privilégier les visites des zones naturelles permet à la fois de bénéficier d’un ressourcement essentiel à l’être humain mais contribue également à préserver la culture autochtone en maintenant l’existence du site. Pari réussi au Costa Rica, par exemple, où The Monteverde Cloud Forest Preserve constitue l’une des destinations écotouristiques les plus prisées, abordable de surcroît financièrement. Mais point n’est besoin d’aller au bout du monde pour pratiquer aujourd’hui l’écotourisme. Les sites Internet spécialisés suggèrent de nombreux bons plans comme, par exemple, un simple week-end à la ferme pour se régénérer au rythme de la nature, seul, en couple ou en famille, y découvrir la culture locale, puis reprendre ses obligations quotidiennes, animé de la conscience qu’il est possible de se faire du bien et de faire du bien… |
Mentions légales Signesetsens.com ©