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Vieille de plus de 3000 ans, la médecine énergétique chinoise est fondée sur une théorie prenant en compte la globalité de l’être humain. Elle a pour sens d’harmoniser à la fois le mental, le physique et l’émotionnel. Cette thérapie se développe autour de 5 axes : la pharmacopée, l'acupuncture, la diététique, le massage traditionnel An Mo / Tui Na, le Qi Gong ou Gymnastique chinoise. La médecine occidentale et la médecine traditionnelle chinoise ont deux approches différentes. En occident, pour le milieu médical, une maladie n’est que le dysfonctionnement d’un mécanisme biologique ou d’un organe. Il suffit donc de traiter directement l’organe ou la zone atteinte. Cette démarche classique a pour effet, certes, de soigner mais, en revanche, elle ne cherche pas à réharmoniser les énergies de l’individu, ce qui, par voie de conséquence, peut entraîner la rechute du malade. Pour la thérapie orientale, il faut en priorité rétablir le « qi » (l’équilibre du corps et son énergie vitale). Si le « qi » devient faible en raison d’une mauvaise hygiène de vie ou d’un stress intense par exemple, la maladie se développe. Le très grand avantage de l’énergétique chinoise provient du fait qu’elle ne prescrit pas de molécules toxiques pour le corps comme nous pouvons le vérifier parfois dans la médecine occidentale ; la pharmacopée chinoise propose seulement des plantes n’ayant aucun effet secondaire néfaste pour l’organisme. Récemment, le Professeur Alain Baumelou, néphrologue à l'Hôpital de la Pitié Salpêtrière, a fondé le Centre Intégré de Médecine Chinoise en collaboration avec Liu Bingkai, médecin spécialisé dans la médecine chinoise traditionnelle. L’existence de ce Centre au cœur de ce grand hôpital français est une belle reconnaissance de cette médecine encore trop méconnue des occidentaux. |
