Le point de vue
Jusqu’au début du XXème siècle, en France notamment, les psychiatres constatent des profils dits hystériques. On se souvient de ces représentations ou de ces premières photographies de femmes folles, convulsives, sur lesquelles le célèbre docteur Charcot se penche de façon expérimentale. Vient ensuite le tour de Sigmund Freud. Puis la Première Guerre Mondiale éclate. La gent féminine se retrouve derrière la charrue, ou à l’usine, faisant des travaux d’homme, ou en infirmière sur le front ou à l’hôpital. Les bourgeoises volontaires optent pour un bénévolat actif… Quelques années plus tard, Françoise Dolto se bat contre sa mère pour faire des études… Un constat est objectif aujourd’hui : toutes ces catégories de femmes présentant des déformations corporelles, qui les courbaient toujours plus bas, ont quasiment disparu. Car les femmes, pour la plupart, ont choisi de travailler et de revendiquer haut et fort leurs capacités dans un univers où ces messieurs cherchent encore trop souvent à garder pouvoir et majorité. Heureusement, les gouvernements actuels ont compris que certaines qualités sont exclusivement féminines. L’inverse est vrai d’ailleurs. Merci, en outre, aux sociétés qui quittent ces attitudes démagogiques qui consistent à donner du poisson plutôt que d’apprendre à pêcher. Si le principe de l’allocation est une aide temporaire utile, elle ne doit en aucun cas se cristalliser de façon définitive. Comment être satisfait de soi, si on ne fait rien ou pas grand’chose ? Comment évaluer ses compétences si l’on est étayé et passif ? L’être humain est une valeur sûre. Laissons-lui la possibilité de le démontrer et de le prouver… |
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