Le point de vue
de Signes & sens
Au fil du temps, la psychiatrie, la psychologie,
la psychanalyse, la psychothérapie n’ont eu
de cesse d’avancer selon des contradictions
nécessaires qui ont fait – et font encore – les beaux
jours de leurs détracteurs…
On sait, essentiellement depuis les travaux de
Sigmund Freud sur le transfert, que tout ce qui gêne
un individu correspond à des affects refoulés ; ceux-ci
génèrent une souffrance telle que l’inconscient n’a
pas d’autre possibilité que de s’en débarrasser sur un
bouc émissaire par un mécanisme de projection.
C’est-à-dire sous forme de jugement !
Malheureusement, tout un chacun n’a pas forcément
conscience de cet état de fait et aujourd’hui encore,
il peut arriver d’être critiqué par sa famille – voire
carrément rejeté – dès lors qu’elle apprend qu’un de
ses membres fait un travail d’investigation sur lui-même
: les constellations familiales risquent de s’en
trouver modifiées, la
place névrotique jusqu’ici
occupée sera vacante
et les pulsions sadiques
de certains de cette communauté
affective
devront faire sans leur
victime habituelle. C’est
déjà en ce sens que les
patients, les consultants
et autres analysants se
sentent progresser et qu’ils ont acquis une certitude
: la cure par la parole, ça libère ! Au point de
pouvoir asséner à un entourage dubitatif et suspicieux
: Mon psy, j’y tiens !