Le point de vue
de Signes & sens
Le bio avance à grands pas dans notre société pour préserver notre vitalité. Cette nouvelle façon d’aborder l’existence peut bizarrement encore agacer une minorité alors qu’on ne devrait même plus se poser la question de son rôle préventif et de son utilité planétaire. Il n’y a pas si longtemps, n’oublions pas que nous inhalions allègrement dans nos maisons un gaz toxique imprégnant une plaquette de résine plastique destinée à supprimer mouches et moustiques… En 1969, à Boston, lors d’une réunion de la « Children’s Cancer Research Foundation », Göran Löfroth, chercheur suédois, dénonça les conséquences (potentiellement) dramatiques de cet insecticide sur les êtres humains et les animaux. Certes, si ce type de produits existe toujours malheureusement, l’information circule aujourd’hui plus largement au point que les insecticides et autres répulsifs naturels emboîtent peu à peu le pas de la chimie. Il s’agit-là d’un simple exemple parmi beaucoup. En terme de pollution tous azimuts, Nicolas Hulot ne nous a-t-il pas déjà alertés en 1998 dans la revue « Ma planète » en précisant que la société accepte des automobiles des risques qu’elle ne tolère avec aucune arme ! C’est également dans cette même revue qu’il avait déclaré l’année précédente que l’écologie est aussi et surtout un problème culturel, ajoutant que le respect de l’environnement passe par un grand nombre de changements comportementaux… Ces propos responsables peuvent contribuer à nous faire saisir que si 200 000 Français, chaque année, subissent un traitement par radiothérapie, il semble fondamentalement plus raisonnable de rayonner bio afin de mettre un maximum de chances de notre côté pour protéger et optimiser notre santé.