Curieuse formulation ? Lien peu évident ? Pourtant, l'environnement a des choses à nous dire. Mais, surtout, l'environnement possède des vertus thérapeutiques ! De grands hommes ont mis l'accent sur cet atout majeur. Charles Darwin, par exemple, ce naturaliste anglais du XIXème siècle, a laissé un héritage sans précédent. S'il a bousculé les idées entretenues en matière de géologie qui oeuvraient – parfois de façon peu efficaces – jusqu'à son époque, ses recherches en géologie non seulement ont révolutionné les mentalités scientifiques mais elles restent à nos jours le pilier de l'objectivation du miracle de la vie, tous règnes confondus. Outre ses travaux sur sa théorie de la sélection naturelle, Darwin – après des observations minutieuses sur les orchidées – arrive à démontrer la complémentarité essentielle entre les fleurs et les insectes : la pollinisation. Effectivement, la nature nous parle, rendant évident que l'adaptabilité est une corrélation permanente et incontournable avec nos alter ego. L'environnement, de manière tout aussi muette que majestueuse, nous indique ainsi que tout un chacun a besoin d'un autre que soi, semblable certes mais différent. Cette différence s'impose alors, rassurante à plus d'un endroit. La nature est généreuse. L'humain aussi pour qui veut bien admettre et reconnaître cette capacité pourtant vérifiable au quotidien. La planète et ses enseignements pluriels, plusieurs fois millénaires, développe une sagesse indétrônable : envisager son prochain non plus de façon hostile ou suspicieuse mais, au contraire, comme une opportunité louable à disposition. Ce prochain se révèle alors un livre ouvert à lui seul, une leçon de vie, une leçon de choses comme l'environnement. À portée de regard se trouvent donc les meilleurs des antistress. Et la solitude de battre en retraite…