Certes, le coaching est à la mode. Toujours est-il que si chacun d’entre nous se prenait en mains, comme le préconise cette discipline, la société se sentirait plus légère ! Voeu pieux ? De moins en moins car, indépendamment de la psychanalyse qui privilégie le désétayage, l’Homme du XXIème siècle apprécie en règle générale son autonomie. Les moyens de transport, relativement accessibles à notre époque, y sont certainement pour beaucoup. Ceci dit, le psychisme de l’être humain semble moins frileux à s’autoriser quelques libertés et autres permissions auxquelles nos ancêtres n’avaient pas fatalement droit. Et si la morale semble être un peu en perte de vitesse depuis deux ou trois décennies, les couples d’opposés gommés, les rapports dominants-dominés allégés, la distance raccourcie, l’envers de ce que nous pouvons déplorer a aussi du bon. Ainsi constatons-nous aujourd’hui, de plus en plus, un vrai désir chez beaucoup d’entre nous de diriger sa vie. Pour cela et, paradoxalement, peu d’ingrédients s’avèrent nécessaires : une jolie réflexion au quotidien sur ce qui nous entoure et un recentrage sur soi pour s’approprier ce qui nous convient. C’est-à-dire objectiver les opportunités qui nous sont destinées dans la mesure où nous pouvons les accomplir. Un challenge à essayer, pour réussir...