Si manger reste le carburant essentiel, s’alimenter équilibré offre des avantages quant à des fonctions cognitives dont le petit d’Homme a besoin pour emmagasiner toutes les nouvelles notions progressives que l’école lui demande d’acquérir…
Du primaire au collège, la mémoire est sollicitée. Il s’avère de fait raisonnable de se renseigner sur la meilleure façon d’optimiser les ressources de nos chères petites têtes blondes. Et ce, simplement en proposant les aliments adaptés… qui font plaisir !
Les nutriments du cerveau
Il est une idée répandue qui veut que manger du poisson, riche en phosphore, augmente la mémoire. En fait, plus que le phosphore, selon les nutritionnistes, c’est l’iode qui est indispensable à la synthèse des hormones thyroïdiennes. Ce qui ne signifie en aucun cas que cela suffise. Le cerveau a besoin de tous les nutriments nécessaires à son bon fonctionnement. Ainsi, rien ne vaut une nourriture saine et équilibrée incluant tous les types d’aliments, sachant toutefois que certains d’entre eux, comme les fruits et les céréales, sont indispensables. Lors de la période de croissance et de développement intellectuel, les besoins nutritionnels du cerveau sont accrus, spécialement en ce qui concerne les protéines et certaines vitamines et minéraux liés au système nerveux, tels calcium, fer, zinc, phosphore, magnésium, vitamines C, D, B1 et B6. Par ailleurs, les acides gras oméga-3 sont des éléments devant être fournis en quantité suffisante car bénéfiques pour renforcer la mémoire. Ces oméga-3 se retrouvent non seulement dans le poisson mais dans certaines huiles végétales, comme l’huile de colza ou de noix. Aussi, n’hésitez pas à en mettre dans les salades !
Le temps d’assimilation
L’importance du petit déjeuner est primordiale pour préparer la dépense d’énergie d’une matinée de cours. Il est le véritable starter énergétique de la journée. Le grand intérêt de la consistance de ce premier repas est d’éviter l’hypoglycémie de fin de matinée. En outre, des enseignants ont noté que des élèves qui n’ont pas pris suffisamment de nourriture le matin peuvent montrer plus d’agressivité et d’agitation que les autres. Ce qui ne les aide effectivement pas à fixer leur attention. Laurent Chevallier, médecin nutritionniste et auteur de « L’alimentation des p’tits loups », aux Éditions J’ai lu, écrit qu’il est nécessaire de leur proposer avant tout ce qui leur fait plaisir. Cependant, explique-t-il encore, le petit déjeuner idéal est celui qui comprend du pain complet ou aux multicéréales (2 tranches en moyenne), un peu de confiture pour le plaisir, un laitage et un fruit ou un jus de fruits frais pressé. Le pain apporte des vitamines de groupe B, des éléments minéraux comme le magnésium et le potassium, des glucides complexes et des fibres… D’autre part, la tartine dévorée en quatrième vitesse, tout en mettant son jogging, n’est pas la meilleure façon de démarrer. Il est important de prendre le temps de l’assimilation des aliments. Ainsi, votre enfant bénéficiera d’autant plus du petit déjeuner qu’il sera pris dans un climat de détente. Pensez qu’il faut de 15 à 20 minutes pour que son organisme le gère dans de bonnes conditions.
Manger de tout !
Outre les spécificités liées à la période des apprentissages, il est fondamental que le pré-ado puisse avoir accès au maximum de choix parmi les aliments fondamentaux : les protéines dont viande, poisson, lait et œuf. Sans oublier une ration suffisante de fruits et de légumes frais. Le Mac’do, pourquoi pas si cela a une allure festive… À condition de ne pas en faire une habitude. En fait, il s’agit plus de développer le goût le plus varié possible pour que la mémoire de l’alimentation ne se résume pas au hamburger-frites ! Ici, les grands-mères ont un rôle majeur à jouer. Elles sont souvent plus zen, à l’instar de Jeanne, la mamie de Kévin, qui confie : Ce n’est pas dans ma culture que de manger dans les fast-food mais Kévin ne s’en plaint pas. Lorsqu’il vient pendant les vacances, nous inventons tous deux de nouvelles recettes, prenant le temps d’aller faire les courses nécessaires, puis je cuisine en tenant compte de la tradition et des goûts actuels… Une manière agréable de conserver la mémoire culinaire tout en innovant…
Jacqueline Bontemps
Le chocolat au goûter
Rien de tel en rentrant de l’école que de croquer quelques carrés de chocolat avec un morceau de pain ! D’autant que cette friandise présenterait les mêmes effets qu’une séance de relaxation ! Magnésium et vitamine B1, composants du chocolat, en sont les délicieux responsables. Qu’il soit noir ou au lait, et selon les goûts, le plaisir est le même, précédant agréablement le moment des leçons et des devoirs qui seront adoucis et plus efficaces…
