Stimulant reconnu, le ginseng indien – ou withania somnifera – est originaire de l’Inde. Son aspect est celui d’une plante herbacée d’une taille variable, entre 30 cm et 40 cm de haut. Seule sa racine, riche en principes actifs énergétisants, est utilisée sur le plan médicinal.
S’inscrivant comme l’une des plantes de la médecine ayurvédique, son utilisation en Orient date de plus de 3000 ans. Son nom sanscrit est ashwagandha. Comme nous l’explique le Docteur Michèle Serrand dans son ouvrage « Ginseng : mille ans de bienfaits » aux Éditions Alpen, selon la médecine traditionnelle chinoise, le ginseng restaure les cinq organes, c’est-à-dire qu’il tonifie les poumons, le cœur, les reins, le foie et la rate. Il harmonise les énergies yin et yang. Il calme l’énergie et chasse les peurs. Au total, son usage continu fortifie le corps et prolonge la vie. Ainsi, Louis XIV aurait retrouvé toute sa vigueur auprès des femmes en consommant une racine de ginseng offerte par le roi de Siam. Grâce aux pères jésuites, les vertus du ginseng gagnent l’Occident au XVIème siècle. Le ginseng sauvage devenant de plus en plus rare, sa culture s’organise.
Une plante adaptogène
Le ginseng améliore le fonctionnement de l’organisme, stimule ses défenses face aux infections, augmente la vitalité et développe un effet anti stress. Une cure de ginseng permet ainsi d’apaiser l’anxiété, de profiter d’un sommeil récupérateur et d’augmenter les capacités de mémorisation et de concentration. En raison de sa richesse en vitamines du groupe B, le ginseng lutte contre l’anémie et est reconnu comme antiasthénique majeur. Bénéfique sur le plan cardio-vasculaire, il régule la tension artérielle et contribue à rétablir un juste équilibre cholestérol-triglycérides.
Des effets dynamisants puissants
Les propriétés antioxydantes du ginseng indien lui confèrent, entre autres, des effets protecteurs contre le vieillissement organique et cérébral. Grâce à ses fonctions analgésiques, il soulage les douleurs articulaires et les poussées d’arthrite. Son nom en sanscrit signifie d’ailleurs force du cheval ! Fortifiant, source d’énergie, il est à la fois recommandé chez les jeunes comme chez les personnes âgées. Apprécié des sportifs, il diminue la sensation de fatigue à l’effort, améliore la récupération physique et donc les performances. Aphrodisiaque, il stimule la libido et contribue à combattre l’impuissance. En poudre bio ou en gélules, sa consommation s’effectue en cures courtes de 1 à 3 mois.
François Lauzin