Lorsque, de façon récurrente, nous reviennent des pensées telles que « Je n’en peux plus. Je suis fatigué(e). Je n’y arriverai pas. C’est trop pour moi », il est temps de réagir. Ce sont autant de signes à ne pas négliger. Prendre soin de nous et de notre équilibre devient la priorité numéro un pour, justement, après, pouvoir assumer nos engagements quant aux autres.
Il n’y a là ni nombrilisme excessif ni égoïsme caractérisé. Il est un principe de réalité : déprimés, épuisés, stressés, nous ne pourrons qu’ajouter au déséquilibre. Avec, en plus, un lourd sentiment d’insatisfaction ou même de culpabilité qui n’arrangeront rien, on s’en doute. Bien au contraire. Si les choses ne sont posées qu’en termes d’efforts à consentir, d’inconforts à supporter, de fragilisations à subir, il faut dire stop. Sans quoi la spirale enclenchée sera difficile à interrompre. Ainsi, penser équilibre au quotidien, quoi de plus naturel ?
Équilibre ne rime pas avec ascétisme
Souvent mise en avant comme étant une des sources majeures de déséquilibre, l’alimentation en devient obsessionnelle. Pour ne plus pâtir d’une alimentation anarchique, quelques attitudes simples peuvent déjà porter leurs fruits ! Choisir sa nourriture, s’asseoir, consacrer du temps au repas, cela semble banal et pourtant… Ainsi (ce qui n’est pas négligeable), il sera possible de répondre aux besoins de l’organisme et non pas combler un quelconque manque affectif. Ou calmer une trop grande tension due au stress ou à toute autre source de déstabilisation d’origine psychique. Pour Jean-Jacques Crèvecœur,
prendre soin de soi, c’est prendre soin de ses besoins, c’est cela qui permet de rester en vie. S’il est certain qu’en cas de déséquilibre pathologique en matière nutritionnelle, consulter un spécialiste s’impose, pour ce qui est d’habitudes finissant par devenir pénibles, il est possible d’intervenir par soi-même. Cependant, souvent
équilibre est associé à
ascétisme et, de ce fait, ce principe n’a rien de tentant. Comme si, pour atteindre à l’équilibre, il fallait renoncer aux plaisirs et s’imposer une hygiène de vie stricte et fade. Bien au contraire, pour qu’il y ait équilibre, il faut qu’il y ait plaisir. Tout réside ici dans la limite. Nul n’ignore que les conduites addictives et les excès sont porteurs de négativité. Mais, à l’inverse, se priver de
tout entraîne une sensation de manque, de punition, jusqu’à en devenir parfois intolérable. C’est alors que l’on
craque mais sans plus de retenue. Retour à la case départ qui, bien sûr, portera son lot de désagréments. Il faut savoir qu’un régime alimentaire adapté n’entraîne nulle fatigue. Il est maintenant connu, par exemple, qu’en matière de diététique, il faut être vigilant quant aux graisses (en particulier animales) et sucres consommés, ce qui ne veut cependant pas dire les supprimer. En quantités judicieuses, ces nutriments sont indispensables à l’organisme. En outre, un déséquilibre alimentaire est le résultat d’une autre déstabilisation, celle-là masquée. Dans ce registre, si des règles de base d’hygiène alimentaire sont indispensables, pourtant elles ne suffisent pas. Il est d’autres nécessités. Pour exemple, ne plus maltraiter son corps en lui infligeant trop peu d’heures de sommeil ou de soins. Respecter les besoins corporels, qui varient de l’un à l’autre, s’avère indispensable. À soi de prendre le temps de les déterminer. Or, nos modes de vie souvent y font obstacle et les négligent jusqu’à vouloir s’imposer de multiples exigences.
Un corps sain demande de l’attention
Selon Norman W. Walker,
l’état de notre corps dépend directement de l’attention psychique et physique que nous lui accordons. Cela suppose donc des soins de bien-être mais encore de beauté, si possible. L’offre ici est variée : thalassothérapie, hammam, sauna, soins esthétiques, toutes les gammes de cosmétiques. On le constate de plus en plus : il existe de quoi permettre à chacun de s’accorder une parenthèse bien-être qui contribue à l’équilibre. D’autres, de tempérament plus sportif, préfèreront se consacrer à une activité physique. Il faut alors réfléchir à ce qui correspond véritablement à un choix/plaisir pouvant être assumé. Si vous aimez la natation, alors allez-y. Mais, si vous n’aimez pas, bien que sachant que
c’est bon pour vous, il ne sera certainement pas efficace de vous y consacrer. Tous les conseils d’hygiène de vie, qui souvent sont de bon sens, ne vaudront que s’ils sont librement consentis. Appliqués sous le coup d’une décision volontariste ne permet pas de tenir dans la durée. Il est toujours essentiel de se respecter : pour cela, il est nécessaire d’avoir déterminé au préalable ce qui nous convient et ne pas se laisser influencer par l’entourage... De même, en matière de soins, à chacun sa préférence : phytothérapie, argilothérapie, aromathérapie… Là encore l’offre est large et chacun y trouvera, auprès de professionnels compétents, matière à renforcer son équilibre.
Francine Doux
L’énergie, un trésor
à préserver... naturellement !
Générer plus d’énergie passe par la nécessité d’accepter de se remettre en cause. Effectivement, prendre conscience de son état du moment reste indispensable. Tout d’abord, il s’agit d’être conscient de ses habitudes comportementales, goûts et aversions. Le constat n’est pas toujours facile à faire. Il est cependant incontournable pour pouvoir résorber le déséquilibre. En effet, le capital énergétique est destiné à tenir, faire face ou, à l’inverse, masquer, dénier. Dans de telles conditions, il ne peut que faire défaut. Alors, il est bon de s’interroger : de quoi ai-je envie, qu’est-ce qui me manque? Il deviendra ainsi possible de se demander que faire et à qui s’adresser pour remédier à cet inconfort ou même à cette souffrance. Mais des réflexes naturels, indépendamment d’une prise en charge psychologique, donnent d’excellents résultats. Ainsi les produits de la ruche fortifient l’organisme, lui restituant sa vitalité. Sous forme de gelée royale, la tonicité est assurée. Quant à la vitamine C (100 % naturelle), connue pour stimuler les défenses immunitaires, son activité anti-oxydante lui confère un pouvoir précieux contre le vieillissement. Elle contribue aussi à combattre la fatigue. De quoi préserver son capital énergétique... tout naturellement !