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Les médecines douces
dans Signes & sens
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l'Euphonie Gestuelle
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Mouvoir son corps au rythme d’une mélodie devient une véritable pratique psycho-corporelle avec l’Euphonie Gestuelle. Alliant son, geste et intériorisation, cette méthode s’inspire de techniques orientales telles que le yoga, le taï-chi et la danse soufi des derviches tourneurs.
On retrouve dans l’enseignement méditatif de Gurdjev les prémisses de l’Euphonie Gestuelle. Le principe réside en une synthèse de méthodes contemporaines comme la relaxation, l’eurythmie, le stretching, tout en y intégrant la sagesse orientale. Le but étant de découvrir une harmonie intérieure grâce au mouvement et à la musique.
Écoute et danse
L’expression corporelle, étayée par la musique, prend sa forme la plus subtile dans L’Euphonie Gestuelle du Samadeva, nommée aussi yoga derviche. Il s’agit d’une méthode alliant la tradition des derviches tourneurs et les techniques modernes du stretching. Son but ? Débarrasser le corps et l’esprit des toxines négatives. En alternant des périodes de relaxation et des mouvements dynamiques, tout cela sur une musique spécifique, le pratiquant peut accéder à une réelle harmonie du corps et de l’esprit. Michèle a découvert l’Euphonie Gestuelle Samadeva par le biais d’une association communale. Elle explique que cette méthode correspond tout à fait à quiconque veut à la fois se défouler physiquement, lâcher le stress du quotidien mais aussi faire un travail d’introspection et cela à son propre rythme. Pas de compétition, pas de jugement. Il suffit seulement d’écouter la musique et de laisser venir le mouvement grâce à la guidance bienveillante de l’animateur, assure-t-elle encore.
Comment ça se passe ?
En général, une séance d’Euphonie Gestuelle dure de 1 heure à 1 heure 30. Comme dans une séance de yoga, elle démarre toujours par un moment de profonde détente (musique relaxante, en position allongée). Puis viennent doucement quelques étirements afin d’éviter tout désagrément lors de la période dynamique. Ainsi corps et esprit s’animent progressivement et la danse prend naturellement sa place. La concentration peut alors se faire plus facilement sur les différentes coordinations que requièrent certaines formes de danse traditionnelle. C’est le moment des enchaînements spécifiques nommés « Arkana » où la méditation est prépondérante. Guidé par la musique, le pratiquant revient ensuite à une période de calme. La séance peut se terminer par un moment de relaxation proche de la sophrologie et par un bref cercle de paroles où ceux qui le désirent s’expriment.
Valérie Jeannot
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