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Les médecines douces
dans Signes & sens
Dans une société où le rythme semble s’accélérer toujours davantage, tenir la cadence s’avère parfois difficile ! Rester performant, jeune, dynamique et sportif, en conciliant vie familiale et professionnelle, relève parfois de l’exploit. À dimension humaine, la tâche peut apparaître démesurée et rapidement engendrer un état de fatigue permanente...
Motif de consultation récurrent, les causes de l’asthénie sont multiples et les facteurs psychiques, en dehors de tout affection organique, prépondérants. Surmenage, stress, perte de confiance en soi, burn out, règnent. Progressivement, cette souffrance psychologique va s’installer et avec elle, tout un cortège de symptômes physiques : un sommeil perturbé ou absent, des éveils nocturnes fréquents, un réveil matinal souvent lent, difficile, avec des douleurs rachidiennes vite au rendez-vous. Le recours alors à un stimulant bien connu, le café, est habituel. Mais il s’agit d’un excitant qui n’est pas véritablement antiasthénique. Il speed l’individu en instantané, sans effet durable dans le temps. Rapidement, sa consommation augmente et devient alors source de brûlures gastriques, d’accès de tachycardie ou de douleurs cardiaques...
Des antiasthéniques naturels
Bien tolérée, la phytothérapie offre un panel de plantes efficaces pour retrouver une pleine forme – à consommer en journée compte tenu de leurs effets psychostimulants – mais aussi pour restaurer un sommeil de qualité. Ainsi le gingembre est-il recherché et apprécié pour ses propriétés revitalisantes et... aphrodisiaques. À raison de 4 gélules par jour, il est possible de lui adjoindre ginseng ou kola, obtenant une action antifatigue durable. Une cure qu’il est possible de compléter par la prise d’aubépine ou de passiflore au coucher, garants d’une nuit paisible.
Une opportunité de plus
Les vertus des huiles essentielles sont innombrables et leurs modes d’utilisation variés. Cannelle, citron, menthe, romarin ou sauge, il est ainsi possible de les mélanger à raison de 1 à 2 gouttes 3 fois par jour sur un morceau de sucre, avec du miel ou dans un yoghourt. Elles peuvent également intervenir par voie externe. Selon les conseils de Michel Sommerard dans son ouvrage « Le chemin des arômes », publié aux Éditions Médicis, pourquoi ne pas tester, grâce à une base émulsionnante, une combinaison d’huiles essentielles de romarin, mélisse, menthe, serpolet, diluées dans l’eau du bain. Dans un registre plus sensuel, certaines huiles conviennent pour des massages du corps comme la menthe poivrée, le géranium, le thym, la lavande, le lavandin, la sauge. Efficace pour toute la maisonnée, le diffuseur de parfum demeure une alternative agréable pour profiter pleinement des bienfaits d’huiles essentielles tonifiantes, telles le citron ou la menthe poivrée.
Loïc Peyrot
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