L’« Aloe barbadensis », communément appelée Lys du désert, est un véritable cadeau de la nature. De l’époque de Cléopâtre à nos jours, cette plante aromatique est utilisée aussi bien en médecines douces qu’en cosmétique. Ses propriétés sont effectivement multiples.
Déjà au premier siècle avant Jésus-Christ, le traité « Dioscorides » vantait les mérites de l’aloé véra en cas de cloques, plaies, coups de soleil, hémorroïdes. Aussi, l’engouement actuel pour les solutions naturelles fait que des millions de personnes ont introduit cette plante salvatrice dans leur pharmacopée.
Un véhicule adapté
Comme toute plante médicinale, l’aloé véra n’est pas un médicament à proprement parler. Si elle est réputée être une « plante de guérison », c’est surtout parce qu’elle fournit à l’organisme ce qui lui est nécessaire pour prendre soin de lui-même. L’aloé véra agit en tant que véhicule adapté. Et ceci grâce à sa composition : ainsi, au cœur de la plante se cache l’acémannane, une substance agissant directement sur les cellules du système immunitaire. En outre, des études scientifiques ont mis à jour les effets bénéfiques du jus d’aloé véra. Celui-ci intervient comme stimulateur biologique grâce auquel la peau peut se réparer rapidement, en évitant les cicatrices. C’est entre autres pour cette raison que de nombreuses entreprises cosmétiques ont ajouté l’aloé véra à leurs produits au niveau des crèmes pour le visage, shampooings et déodorants.
Quelques applications pratiques
La médecine ayurvédique propose l’aloé véra afin d’aider à soulager certains symptômes parmi lesquels :
-
Les abcès ou furoncles : pelez une feuille d’aloé véra et versez dessus 1 cuillère à café de curcuma. Appliquez la feuille sur la partie à traiter et recouvrez d’un bandage.
-
La constipation : buvez une cuillère à café de gel d’aloé véra chaque matin à jeun.
-
Les rhumatismes : appliquez du gel chaud d’aloé véra sur les endroits affectés.
Jeanne Rouby
Oui, à la spiruline !
Constituant un excellent complément alimentaire, la spiruline est un extrait d’algue aux multiples vertus médicinales. D’ailleurs, Belda Sisso, auteur de « La spiruline, saveurs et vertus », publié aux Éditions Grancher, nous apprend que les Aztèques mangeaient de la spiruline afin d’améliorer leurs performances physiques, que les centres d’études spatiales mènent des recherches sur les potentialités de sa culture dans les stations orbitales, que les femmes de certaines ethnies de la région du Tchad en consomment abondamment pendant leur grossesse et que de nombreux sportifs en apprécient le pouvoir dynamisant... De quoi fortifier notre désir d’accueillir dans notre alimentation cet étonnant cadeau de la nature…