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Les médecines douces
dans Signes & sens
Ma cure ayurvédique
pour décompresser
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La médecine ayurvédique, issue de la tradition yoguique de l’Inde, a plus de 5000 ans d’existence. Impossible d’en faire l’impasse à une époque où un grand nombre de nos contemporains cherchent non seulement à guérir le corps mais aussi à calmer l’esprit. L’Ayurvéda vient effectivement à point nommé pour offrir sa sagesse millénaire en matière de bien-être.
Les Védas (que l’on peut traduire par Connaissance) rassemblent une somme considérable d’écrits sanskrits dont l’origine se perd dans la tradition orale de l’Humanité. On y trouve aussi bien des traités à la fois spirituels et philosophiques « Le Srimad Baghavatam », dans lequel est incluse la bible indienne « La Bhagavad Gita », que des épopées (« Le Mahabharata»). L’Ayurvéda, terme signifiant science de la vie, s’inscrit dans ce corpus, désignant une forme de thérapeutique toute en subtilité.
Les principes ayurvédiques
Selon l’Ayurvéda, l’organisme humain se compose de cinq éléments (terre, eau, feu, air et éther), agissant selon trois types structuraux ou humeurs appelés doshas. Lorsqu’un déséquilibre se fait sentir dans cette alchimie, la personne développe un symptôme de mal-être, voire une maladie. La médecine ayurvédique est capable de repérer de façon préventive ces inconvénients. Ne traitant pas la maladie mais la personne, le védya (praticien ayurvédique), par la simple prise du pouls, évalue les raisons de l’état de stress significatif du déséquilibre et propose des solutions tels que des massages, un rééquilibre nutritionnel ou encore un soin plus personnalisé.
Une cure ayurvédique
L’avantage d’une cure ayurvédique consiste dans le fait qu’elle diffère selon l’individu. Pour un même symptôme, le praticien védique propose des solutions en lien avec l’unicité du consultant. Ainsi le docteur Partap Chauhan dans son ouvrage « Ayurvéda, l’équilibre de la vie », publié aux Éditions le Courrier du Livre, énumère-t-il les nombreuses propositions qui peuvent être faites en fonction du consultant : exercices physiques (Hatha Yoga), exercices de méditation (Dhyana Yoga), nettoyage interne (Panchkarma), usage de pierres précieuses, de pâtes et de compresses à base de plantes, massages etc. Une cure ayurvédique agit à titre préventif en augmentant l’ojas ou vitalité du sujet. Elle privilégie l’état de relaxation, permettant de décompresser en profondeur grâce à ses massages spécifiques aux huiles essentielles. Il existe aussi des thérapies dites de rajeunissement (rasayanas) utilisant des aphrodisiaques naturels (vajikaranas). Il est important également que le processus d’élimination se fasse harmonieusement. Le docteur Partap précise à ce sujet que pour maintenir une bonne santé et traiter la maladie, les toxines et les déchets en excès devront être, soit évacués du corps (« shodana »), soit équilibrés (« shamana »), à l’aide de plantes médicinales ou de thérapies de désintoxication.
Astuces ayurvédiques antifatigue
Bien que la consultation d’un spécialiste soit incontournable lorsque l’épuisement résiste et en l’absence de résultats médicaux qui nécessitent un traitement approprié, il existe des astuces ayurvédiques pour lutter de manière naturelle contre la fatigue due au stress :
- Éviter les aliments lourds. Privilégier les légumes verts à feuilles (épinards, céleri, persil). Manger des noix, des dattes, des pruneaux. Absorber dans du lait 5 cuillères à soupe par jour d’un mélange de dattes séchées, d’amandes, de pistaches et de graines de coing, le tout finement haché constituant une recette efficace.
- Effectuer un massage deux fois par jour à l’huile de sésame et respirer de l’huile de menthe poivrée (sur un mouchoir) pour diminuer la lassitude.
- Pratiquer quotidiennement Surya namaskar (« La salutation au soleil »). Il s’agit de 12 postures traditionnelles à synchroniser avec le rythme de la respiration. On trouve facilement leurs descriptions dans tout ouvrage ou site internet consacré au yoga.
Liliane Giraud
Ces plantes qui déstressent
La phytothérapie offre un panel intéressant de plantes lorsque le stress déclenche des angoisses difficilement contrôlables. C’est ainsi que la valériane, particulièrement apaisante et relaxante, contribue à un endormissement serein. Dans ce même registre, pensons à la passiflore qui calme le système nerveux et agit contre les insomnies. La mélisse abrite aussi des capacités sédatives. Le pavot de Californie s’impose, de son côté, comme un anxiolytique naturel efficace. L’avantage supplémentaire du recours à la phytothérapie est qu’il n’y a aucune accoutumance. Les plantes qui déstressent peuvent donc être consommées durant les périodes de l’existence qui entraînent anxiété, tensions, irritabilité comme lors de la prise d’un nouvel emploi, d’une préparation à un concours etc…
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