Liée à l’histoire de l’ostéopathie, la fasciathérapie, qui a elle-même inspiré la somato-psychopédagogie, part du principe que le fascia est un tissu de soutien du soma, véritable toile d’araignée qui entoure tous les éléments du corps humain : os, articulations, viscères, glandes endocriniennes, vaisseaux, nerfs… Cette thérapie manuelle, médiation d’aide par le toucher, soulage les souffrances physiques de façon efficace.
La fasciathérapie émet et vérifie l’hypothèse qu’il existe une véritable intelligence du corps capable, pour peu que l’on en prenne conscience, de réguler beaucoup de dysfonctionnements qui interagissent entre le soma et le psychisme.
La notion de mouvement interne
La vie est mouvement. Aussi la fasciathérapie construit-elle sa démarche soignante et éducative sur ce mouvement, lié au toucher du thérapeute. Sollicitant les forces d’autorégulation somatique et psychique, la fasciathérapie crée les conditions pour que le corps du patient trouve la réponse à sa problématique. Au début des années 1980, les travaux de Danis Bois, ostéopathe, mettent en exergue des phénomènes internes corporels. Il élabore à partir de là ce qu’il nomme
fasciathérapie-pulsologie, c’est-à-dire une thérapie manuelle, sans manipulation, destinée à relancer la mobilité profonde des tissus et des organes : ce mouvement interne du corps libère les vaisseaux, les nerfs et les articulations. La fasciathérapie cherche non seulement à débloquer, dénouer, ré-équilibrer, mais aussi à rendre cette force de régulation du corps la plus active possible.
Comment se déroule la séance ?
Contrairement à une séance de massage classique, la peau est effleurée en douceur. Aucune friction ou pétrissage n’est effectué. Très vite, une sensation d’apaisement et de bien-être s’installe. Grâce à l’état de relaxation induit par la méthode, les
fascias sont libérés. L’horloge de l’organisme se règle alors d’elle-même et l’énergie circule de mieux en mieux. Le patient fait ainsi plus ample connaissance avec ses perceptions physiques et émotionnelles. Peu à peu, les douleurs musculaires et tendineuses s’atténuent et avec elles, certains troubles de la digestion et autres problèmes de type psychosomatique. Il faut, selon les symptômes, de une à trois séances pour éprouver des améliorations notables.
Kévin Béril
La réflexologie palmaire
Considérée comme étant la petite sœur de la réflexologie plantaire, la réflexologie palmaire s’inscrit dans une même dynamique thérapeutique. La méthode est en effet basée sur le fait que les paumes des mains comprennent des milliers de terminaisons nerveuses sensorielles en lien avec l’ensemble du corps. Ainsi, la réflexologie palmaire utilise le massage pour le stimuler ou l’apaiser. Accessible et simple, la réflexologie palmaire prend, par exemple, seulement de 10 à 15 minutes pour induire une bonne nuit de sommeil et de détente.