Qui n'a jamais ressenti de maux de tête ne peut envisager quel handicap ils représentent pour tous ceux qui en souffrent, a fortiori lorsqu'il s'agit de céphalées pratiquement chroniques. Le recours à la médecine, même largement consultée, peut ne rien résoudre. La course aux remèdes, y compris de " bonne femme ", s'installe et le malade va d'échec en échec.
Parfois, exténué par ses douleurs crâniennes, le psychisme finit heureusement par se débrouiller et même pas si mal que ça...
Une de mes amies n'en pouvait plus d'ingurgiter des " molécules médicamenteuses " depuis des années pour calmer ses migraines. Une consultation homéopathique fut décidée en désespoir de cause, confie-t-elle. Devant des résultats décevants, l'homéopathe lui conseilla l'acupuncture. Elle me rapporta les faits de la sorte :
Dans la salle d'attente de l'acupuncteur, au mur était accrochée une citation de Lao Tseu : " Mieux vaut allumer une bougie que maudire les ténèbres ". La jeune femme la recopia, sentant que ce message lui parlait : il y avait certainement quelque chose à faire pour éradiquer son mal, comme l'indiquait le Sage. Si la mise en place des aiguilles ne fonctionnait pas, elle continuerait donc à chercher et finirait bien par trouver.
La Médecine Traditionnelle Chinoise, par le biais de l'acupuncture, fut sa guérison...
Souffrant de cervicalgies récurrentes, pour lesquelles les traitements répétitifs me détraquaient et les massages pratiqués depuis longtemps par différents kinésithérapeutes ne me soulageaient pas vraiment, je fus tentée à mon tour par l'acupuncture, faisant toute confiance à mon amie, femme particulièrement cartésienne dans la vie... L'acupuncteur préconisa trois séances. Le double fut nécessaire. Coût de la consultation : 45 euros, pas remboursés par la Sécurité Sociale mais ma dernière séance remonte maintenant à il y a 13 mois et plus aucune douleur depuis ! À ceux qui pensent que le placebo entre en jeu dans la suppression des douleurs par ce procédé millénaire et qui ont certainement quelques maux résistants, je conseille juste d'essayer...
Carole Vallone