On ne vante plus les mérites du thé en terme de santé. Mais si les Orientaux ont su convaincre les Occidentaux des caractéristiques exceptionnellement et potentiellement bénéfiques de cette boisson, beaucoup encore ne savent pas la préparer pour que ses atouts agissent efficacement sur l'organisme. Il y a une raison majeure à cette lacune.
Le problème ne se situe pas du côté de la théière, la commercialisation de ce récipient étant maintenant très au point en proposant des modèles fort bien adaptés. En revanche, où le bât blesse généralement, c'est en ce qui concerne le température de l'eau qui mérite pourtant une grande attention. Trop élevée, elle peut littéralement " casser " le thé et détruire la subtilité de ses arômes. Ainsi, chaque sorte de thé demande à ce que soit respectée une température de l'eau adéquate pour que les saveurs soient libérées sous le sceau de l'harmonie.
Petit tour d'horizon sur les particularités de la chaleur de l'eau à surveiller impérativement...
. Le thé noir apprécie une température de 90°, voire 95° : il s'agit de " l'eau souriante ".
. Le thé vert adore une température de 80° : c'est " l'eau enthousiaste ".
. Le thé blanc requiert une température de 70° : on l'appelle " l'eau attisée ".
Ces précisions peuvent donner l'impression d'une certaine complexité pour obtenir un résultat conforme à chaque type de thé. En fait, il n'en est rien : une fois les trois qualificatifs mémorisés et intégrés, l'expérience prend le pas et guide, assurant une préparation " zéro défaut ", et donc une dégustation génératrice de sérénité et de " zénitude "...
Carole Vallone