Qu’est-ce que la santé au juste ? Depuis 1946, l’OMS la définit comme relevant d’un état complet de bien-être physique, mental et social, et ne consistant pas seulement en une absence de maladie. Cet objectif est ambitieux lorsque l’on sait qu’en moyenne seulement 15 % des habitants de la planète répondent à ces critères. D’où l’urgence de consacrer de l’énergie et de l’attention à la seule vraie richesse de l’être humain.
> J’arrête de négliger mon corps
Votre corps est ce que vous avez de plus précieux puisqu’il vous permet d’exister. Aussi, le maintenir en bonne santé doit être une préoccupation constante. Il n’est bien sûr pas question de verser dans l’hypocondrie, mais plutôt de ne pas négliger certains signaux que votre « enveloppe » peut vous envoyer. Ainsi, une vie trop sédentaire influe sur votre circulation sanguine, entraînant un état de moindre tonicité pouvant déboucher sur des désordres plus graves. Le meilleur moyen d’anticiper et de parer à ces inconvénients consiste à pratiquer une activité physique, aussi modeste soit-elle, pourvu qu’elle soit régulière. En outre, les échanges gazeux d’une bonne respiration sont les garants d’une belle activité cérébrale. Vous ne perdez donc en rien votre temps si vous vous mettez à la marche à pied, au yoga, ou à toute autre pratique physique qui vous agrée et ce, au moins 20 minutes par jour.
> Je prends soin de mon alimentation
Deuxième aspect important : l’alimentation. Vous êtes ce que vous mangez, écrivait il y a quelques années, et avec un brin d’humour, le médecin nutritionniste Gillian McKeith. L’importance accordée aujourd’hui à une nourriture équilibrée – voire bio – résulte d’une juste prise de conscience. Pour exemple, il est démontré que les prises de poids intempestives pouvant aller jusqu’à l’obésité sont, pour la plupart, dues à des erreurs nutritionnelles. Que ta nourriture soit ton médicament et ton médicament ta nourriture, affirmait déjà Hippocrate. Ainsi, selon des chercheurs de l’université de Boston, la consommation régulière de produits à base de légumes bio, et notamment de tomates, protège de certaines maladies cardiovasculaires, grâce à leur teneur en lycopène, un antioxydant particulièrement efficace. Utilisez régulièrement, pour vos salades et autres mets, l’huile d’olive à pression à froid. Ses vertus pour la santé sont innombrables. N’oubliez pas aussi les algues, chargées en iode et bienfaitrices pour le bon fonctionnement de la thyroïde. Bien d’autres aliments possèdent des pouvoirs éminemment protecteurs. Intéressez-vous à toute cette littérature, accessible à tous, concernant la façon de se nourrir convenablement, comme un retour au bon sens naturel : prendre son temps, mâcher les aliments… Et n’oubliez pas cette autre affirmation du grand médecin antique : C’est la nature qui guérit les malades…
> Je ne me laisse pas envahir par le stress
La France détient le triste record mondial de la consommation d’anxiolytiques. C’est dire l’importance de veiller à la santé de l’esprit. La médecine psychosomatique assure qu’il y a urgence à prendre en compte le fait que beaucoup de maladies physiques prennent racine dans le psychisme. Les méthodes issues des médecines douces, du Développement personnel et de la Pensée positive, largement relayées par le Web, contribuent efficacement à ouvrir une autre voie beaucoup plus naturelle et dépourvue d’effets secondaires. Tapez les mots antistress naturel sur votre moteur de recherche. Vous serez ainsi dans une démarche saine de prévention, et non plus dans une urgence curative.
> Je prends conscience de mon trésor
Avoir conscience d’être en bonne santé constitue un véritable trésor. Aussi, prenez l’habitude de vous lever chaque matin en conscientisant l’absence de symptômes pathologiques lourds. Pensez à ceux qui sont sur un lit d’hôpital et remerciez le Ciel, la Providence, l’Univers ou vous-même de la chance que vous avez. Nourrissez ce réflexe de gratitude au quotidien, vos journées n’en seront que plus positives à tout point de vue…
> Je cultive la santé intérieure
La véritable santé est en une attitude intérieure saine qui consiste à savoir vivre l’instant présent en toute sérénité. Pour illustrer ce propos, méditez la réponse que fit un jour le Dalaï Lama lorsqu’un journaliste lui demanda ce qui l’étonnait le plus dans l’Humanité : Les Hommes, dit-il… parce qu’ils perdent la santé pour économiser de l’argent, ensuite ils perdent l’argent pour récupérer leur santé. Et, en se stressant pour leur futur, ils en oublient de vivre le présent de sorte qu’ils ne vivent, ni le présent, ni le futur. Ils vivent comme s’ils ne devaient jamais mourir et meurent comme s’ils n’avaient jamais vécu…
En résumé
La santé est à privilégier sous tous ses aspects car elle constitue un devoir que nous avons vis-à-vis de nous-mêmes et de notre entourage. Si le corps est considéré par la Sagesse orientale comme un véhicule qui a été donné à l’être humain pour parcourir le mieux possible son chemin de vie, cette sagesse dit aussi qu’il est largement programmé pour vivre 120 ans dans des conditions très acceptables. Les formidables progrès de la médecine vont d’ailleurs dans ce sens et il est bon de s’en réjouir. « Mens sana in corpore sano », disait déjà le poète latin Juvénal, sentence qui se traduit par « Un esprit sain dans un corps sain ». Aujourd’hui, les outils mis à disposition, qu’ils soient d’ordre préventif ou curatif, permettent d’acter pour vivre longtemps et en excellente santé, au psychique comme au physique… Il serait donc fort dommage de s’en priver !