Avant que les angoisses ne se transforment en véritable crise de panique, il est plus sage d’apprendre à les identifier, puis à les apprivoiser. Pas toujours facile, direz-vous ! Peut-être, mais le jeu en vaut la chandelle. D’autant que vous n’êtes pas seul à éprouver ce type de désagrément. Depuis les origines, tout être humain y est confronté et nul n’y échappe. Simplement, certains se laissent passivement envahir pendant que d’autres prennent les choses en main. Décidez donc de faire partie de la deuxième catégorie en appliquant ces quelques conseils remplis de sagesse existentielle…
> J’accepte mes limites
Toute angoisse prend sa source dans le refus conscient ou inconscient de nos limites. Pourtant, les philosophes, quelles que soient leurs conclusions, mènent leur réflexion à partir du fait que notre existence, telle que nous l’expérimentons, se situe entre la naissance et la mort. Or, nier la mort, c’est aussi nier la vie. Philosopher, c’est apprendre à mourir, affirme Michel de Montaigne. Lorsque vous sentirez monter une inquiétude, observez-la et comparez-la à la réalité de la mort, tout en vous disant que vous êtes bien vivant. Nul doute qu’un sain lâcher-prise s’effectuera automatiquement, remettant à sa juste place l’objet de votre trouble.
> Je pratique la relaxation
Une autre astuce consiste à évacuer les tensions corporelles en pratiquant régulièrement des exercices de relaxation. Une angoisse non maîtrisée se transforme en manifestations physiologiques : nœud au creux de l’estomac, boule dans la gorge, souffle coupé, etc. Des enregistrements guidés de type sophrologie aident favorablement à dénouer ces blocages musculaires avec, pour conséquence, une détente mentale salvatrice. Toutes les pratiques psychocorporelles utilisant la maîtrise respiratoire (yoga, tai-chi, qi gong) vont également dans ce sens. Ces exercices sont applicables au quotidien chaque fois qu’un signal d’angoisse pointe son nez.
> Je positive
La Pensée positive : cette méthode, unanimement reconnue, est à mettre au service de votre sérénité. Les spécialistes, y compris les médecins, savent aujourd’hui que la pensée est créatrice. Si vous pensez positif, vous attirerez du bonheur. Si, à l’inverse, vos ruminations sont pessimistes, vous attirerez ce que vous redoutez, c'est-à-dire une vision du monde angoissante. Rhonda Byrne, auteur du « Secret » traitant de la loi d’attraction, écrit que l’effet est le stress, mais la cause est la pensée négative, et tout a commencé par cette seule petite pensée. Peu importe ce que vous avez provoqué, vous pouvez le changer… avec une seule petite pensée positive, et puis une autre…
> Je communique
Mettre les maux en mots constitue le credo de toutes les thérapies utilisant la parole. Il n’est pas nécessaire de systématiquement consulter pour parler de vos angoisses. Cependant, il est essentiel que vous puissiez les mettre à distance en utilisant le langage. Un ami, un conjoint compréhensif, peuvent tout à fait accueillir vos inquiétudes. Il n’y a aucune honte à avoir à dévoiler ses peurs intimes. Ces confidences sont autant de marques de confiance que vous accordez. Vous serez alors étonné de constater que votre interlocuteur a lui aussi des angoisses dont il n’osait pas vous parler, ce qui atténuera considérablement les vôtres…
> Je me fais aider
Lorsqu’il n’est pas possible de gérer par soi-même un état anxieux invalidant, il est bon de faire appel à un professionnel. Téléphoner pour prendre rendez-vous devient alors un acte évolutif.
En résumé
Nous ne sommes pas tous égaux face à notre stress existentiel. L’important consiste à ne pas le laisser perdurer sans agir. Vous savez maintenant que des solutions existent. À vous d’appliquer celle qui vous convient sans plus tarder !