Quand l’étincelle de la vie se manifeste, ce n’est jamais dû au hasard ! L’accueillir dans les meilleures conditions soulève bien sûr certaines interrogations. Cependant, même à la quarantaine et bien que le géniteur ait choisi, pour l’instant, de se désolidariser, les femmes qui ont osé mener leur grossesse à terme ne le regrettent pas. D’autant que la maturité étant au rendez-vous, l’aventure n’en est que plus belle…
> J’assume envers et contre tous
Peut-être se trouve-t-il dans votre entourage des conseilleurs qui essaient de faire pencher la balance en utilisant de façon négative les statistiques. Répondez-leur que votre futur enfant fera, quoi qu’il en soit, partie de ces 5 % de nouveau-nés qui naissent de mères ayant atteint l’âge de 40 ans et que la situation n’est pas nouvelle dans l’histoire de l’humanité. D’autant que la nature connaissant ses propres limites, seule la ménopause annonce le terme du processus de maternité. Quant au fait que le père soit aux abonnés absents, cet acte manqué n’a jamais empêché les femmes de devenir mère !
> Je communique avec mon gynécologue
Au-delà de 38 ans, le corps médical conseille - mais n’oblige pas - de pratiquer une amniocentèse afin de détecter une éventuelle anomalie du fœtus. Toutefois, le geste doit être pris au sérieux et n’est pas anodin. Aussi, choisissez un gynécologue avec qui vous vous sentirez à l’aise pour évoquer le sujet. Puis, faites-vous confiance.
> Je lâche prise
Une fois votre décision prise, détendez-vous et laissez la nature suivre son cours : elle sait ce qu’elle fait. Vous pouvez aussi envisager une préparation à la naissance par l’intermédiaire de cours spécifique de yoga, de sophrologie... Il existe également des psychanalystes qui proposent des séances spécifiques jusqu’à l’accouchement et aident à résoudre d’éventuels conflits inconscients.
> J’attire le positif
Le fait de vivre en pleine conscience et d’assumer une grossesse en solo attire automatiquement un entourage positif. On appelle aujourd’hui ce processus la loi de l’attraction. Par ailleurs, libérée de l’étayage habituel, vous serez surprise de ne pas en vouloir outre mesure au père de votre enfant de ne pas être capable de vous accompagner. En vous respectant, vous respectez aussi son choix. Le temps est désormais votre allié et la sérénité est de votre côté.
> Je suis aidée matériellement
Combien même auriez-vous des inquiétudes de par une situation financière préoccupante, sachez qu’il existe des aides pour parents isolés, que vous bénéficierez d’une demi-part de plus pour les impôts et que des bourses vous seront facilement accordées pour les futures études de votre enfant. Pensez aussi au matériel d’occasion et aux cadeaux que vous ne manquerez pas de recevoir de ceux qui vous aiment.
> Je me branche sur le bonheur
La fascination qu’exerce un nouveau-né sur l’entourage ne s’est jamais démentie depuis l’origine des temps. Connectez-vous sur le bonheur que votre bébé va susciter autour de vous.
> Je partage mon optimisme
Certaines femmes se sentiraient perdues si elles étaient dans votre situation. Votre ferme détermination, couplée à votre authentique désir de donner la vie, porteur d’un optimisme à toute épreuve, contribuera à réjouir les plus pessimistes d’entre elles.
En résumé
Une grossesse solo et dite tardive, lorsqu’elle est vécue de façon épanouie par une mère responsable et mature, donne toutes les chances d’évoluer sous les meilleurs auspices. Par ailleurs, comme l’affirmait Françoise Dolto, votre enfant lui aussi a choisi de naître et il vous le fait savoir…