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Mes bonnes résolutions...
Je me moque
de ce que les autres
pensent de moi !
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« Tant que je sais qui je suis, je me moque de ce que les gens pensent de moi ». Cette citation attribuée à Coluche est un bon point de départ pour apprendre à se passer de l’avis d’un quidam pour exister. D’autant que personne, sinon vous, ne peut réellement vous connaître. Voici donc quelques conseils visant à vous libérer de l’emprise des regards extérieurs…
> Je ne me prends pas au sérieux
Paradoxalement, la première attitude à mettre en place pour ne pas se sentir jugé à tout bout de champ consiste à ne pas se prendre pour l’être humain le plus important de la planète. Cette sagesse peut vous paraître stupide. Pourtant, en étant un tant soit peu honnête avec vous- même, n’est-ce pas justement ici que réside la racine du mal ? Pour preuve, certains artistes du showbiz qui ne désirent que les louanges de la presse et s’offusquent, pathétiques, du haut de leur suffisance, dès qu’un article les écorche. Dites-vous que vous êtes un individu parmi des millions et que votre entourage ne passe pas son temps à scruter et à analyser tous vos comportements. Stoppez les ruminations intérieures qui vous somment de paraître parfait aux yeux d’autrui. Un gain phénoménal d’énergie est à la clé.
> Je m’autorise le plaisir de la spontanéité
À force de croire que tout le monde porte un jugement sur vous, vous risquez de ne plus vous autoriser le plaisir de la spontanéité, à l’affût que vous êtes de la moindre réaction alentour. Pour vous défaire de cette angoisse, posez un acte qui sorte de l’ordinaire. Vous constaterez alors que votre imagination vous jouait des tours. L’enfer, n’en déplaise à Jean-Paul Sartre, ce n’est pas toujours les autres mais plutôt la prépondérance accordée à l’extériorité.
> Je relativise les critiques
Quelle perte de temps que de se laisser envahir par ce que peuvent penser les gens. Vous n’avez qu’une vie. Ne la gâchez pas à vouloir vous calquer à tout prix sur les diktats du plus grand nombre ! Sachez que les censeurs sont incapables de faire montre de leurs différences. Ils crient avec les loups, assure l’adage. Autrement dit, ils utilisent le phénomène névrotique de la projection que les psys définissent comme étant une propension à attribuer à autrui un défaut personnel. C’est le fameux C’est celui qui le dit qui l’est !
> J’ai confiance en moi
Personne ne pourra vous atteindre si vous avez suffisamment confiance en vous. Pour y parvenir, persuadez-vous qu’aucun être au monde ne peut vivre votre vie à votre place et que vous êtes seul à savoir ce que vous avez à faire. Les conseilleurs n’étant jamais les payeurs, prenez en compte les avis extérieurs mais décidez par vous-même de ce que vous pensez être juste. Ne succombez surtout pas à la tentation de la séduction ou de la peur de ne pas être connu ou reconnu. N’oubliez jamais que votre meilleur ami sera toujours vous-même…
> Je m’accepte tel que je suis
Nul n’est parfait mais tout le monde est perfectible. Cette réalité est à conscientiser chaque jour. Il est impossible de plaire tous azimuts. Acceptez-vous tel que vous êtes ici et maintenant avec vos qualités et vos défauts. Faites en sorte de développer les premières plutôt que de vous appesantir sur des imperfections qui ne le sont majoritairement qu’à vos propres yeux. Vous seriez d’ailleurs étonné de voir que ce que vous prenez pour des handicaps passe le plus souvent inaperçu de vos relations fiables.
> En résumé
Inféoder son existence à l’appréciation du regard d’autrui est un leurre total dans lequel se sont abîmés bien des stars de la scène. Ignorer ce que les autres pensent de vous, c’est vous protéger, en arrêtant définitivement de vivre par procuration. Une possibilité offerte à chacun, quel que soit le milieu dans lequel il évolue. À vous d’en faire l’expérience dès aujourd’hui !
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