Rebondir toujours et encore malgré les vicissitudes de la vie, renaître tel un phœnix aux moments les plus critiques, ou encore négocier un changement, ne constituent pas l’apanage de quelques rares élus. Effectivement, chacun peut réinventer sans cesse son existence. À condition toutefois d’aller puiser les ressources innovatrices là où elles se trouvent : en soi !
> Je crois au miracle de la vie
Dans l’ouvrage « Réalisez vos désirs », publié chez Guy Trédaniel Éditeur, Esther et Jerry Hicks expliquent que la vie a pour but l’épanouissement, la satisfaction et la joie. Impossible de franchir les obstacles tant que cette certitude n’est pas profondément enracinée. Croyance béate direz-vous ? Peut-être. Mais croire que le quotidien n’est qu’une tragédie absurde revient à s’interdire à jamais toute possibilité de transformation. Aussi, commencez par postuler que la vie est un authentique miracle. Cette première étape essentielle vous ouvrira des horizons insoupçonnés. D’autant que d’autres avant vous ont évolué positivement grâce à ce simple changement de point de vue…
> Je ne ressasse plus les impossibilités
La célèbre chanson « Le blues du businessman » fait état d’un constat négatif face au passé. Les compulsifs J’aurais voulu être du refrain ne doivent en aucun cas envahir votre discours. Il s’agit au contraire de faire de ce texte un miroir évolutif. La seule manière de changer consiste à vouloir au présent et non au passé du conditionnel. À la suite d’une congestion cérébrale survenue lorsqu’elle était âgée de 19 mois, Helen Keller (1880-1968) devint sourde, muette et aveugle. Aussi étonnant que cela puisse paraître, à force de volonté et avec l’aide de son éducatrice Anne Sullivan, ces lourds handicaps ne l’ont pas empêchée d’obtenir un diplôme universitaire, d’écrire 12 livres et de nombreux articles. Son secret ? Il réside essentiellement dans la persévérance dans l’action, étape après étape : J’aimerais, bien sûr, accomplir une grande et noble tâche, écrit-elle, mais mon premier devoir est d’accomplir les tâches du quotidien comme si elles étaient grandes et nobles… Un exemple à suivre dès aujourd’hui !
> Je mise sur le relooking
Il arrive parfois que l’image que nous renvoie notre miroir ait un effet désastreux quant à notre joie de vivre. Pourquoi ne pas miser alors sur les méthodes de relooking ? Selon Joëlle Adam, auteur de « Le relooking et ses techniques pour les hommes et les femmes », publié aux Éditions Dangles, modifier, valoriser son apparence, permet de répondre à un critère vieux comme le monde : être agréable au regard d’autrui mais aussi, encore plus important, au regard que l’on porte sur soi. Oser une simple consultation auprès d’un spécialiste (environ 45 euros) peut déjà donner des idées de renouveau…
> Je m’ouvre au changement professionnel
Face à la mutation sociétale, l’ouverture au changement s’avère indispensable. Arlette Yatchinovski, consultante experte en gestion des ressources humaines, se veut très positive. Dans son ouvrage « Mieux vivre le changement », publié chez ESF Éditeur, elle explique : Quel que soit le public concerné, chacun a mis en œuvre, au cours de sa vie, des capacités au changement. Les repérer et prendre conscience que les ressources existent en soi ne peut que pousser à acquérir la motivation pour changer à nouveau… Changer, poursuit-elle, c’est regagner confiance en soi et dans les autres… De quoi ne plus paniquer et envisager l’avenir professionnel sous un autre angle.
En résumé
Poser un regard nouveau sur l’existence revient à lever bien des résistances quant à notre potentiel créatif. Alors, plutôt que de se laisser envahir par la morosité ambiante, mieux vaut adhérer aux propos enthousiastes du poète, écrivain et musicien Frantz Amathy, publiés dans « Êtes-vous un créatif culturel ? » aux Éditions Équilibre : « Au rythme où vont les choses, on peut imaginer que dans quelques années des modes de vie alternatifs auront fleuri un peu partout sur la planète et que chacun pourra librement suivre le chemin qui lui convient, conformément à son identité profonde »…