Environ 40 % des Français sont concernés par le surpoids, ce qui les fait souvent se précipiter fébrilement et avec anxiété vers des régimes pas toujours équilibrés et parfois même carencés. Or, l’objectif d’une cure minceur de qualité ne devrait jamais se transformer en source de stress et de culpabilité, auquel cas elle manquerait irrémédiablement sa cible. « Patience et longueur de temps font plus que force ni que rage » prévient le sage fabuliste Jean de la Fontaine ! Médecins nutritionnistes et diététiciens s’accordent tous pour privilégier avant tout la notion de sérénité quand décision est prise de s’alléger des kilos superflus. À l’identique, le désir de minceur doit conserver la notion essentielle du plaisir de manger…
> Je mesure
Commencez par calculer sans angoisse votre indice de masse corporelle (IMC), non dans le but de vous démoraliser, mais afin d’évaluer un objectif vers lequel tendre. L’IMC est égal au rapport entre le poids et le carré de la taille : pour exemple, une personne pesant 90 kg et mesurant 1,74 m aura un IMC de 90 : (1,7 x 1,7) = environ 30. Selon ce mode statistique utilisé dans le monde médical, ce total équivaut à un indice supérieur à 25, ce qui le place dans la catégorie des surcharges pondérales. Logiquement, l’objectif consisterait ici à perdre une dizaine de kilos. Il est à noter que cette réalité statistique est à adapter de manière individuelle, l’important revenant à déclencher une dynamique optimiste.
> Je me motive
Faites une liste des avantages liés à la réalisation de votre objectif : meilleure forme physique, bon moral, facilité à se vêtir etc. Fixez-vous ensuite un poids idéal. Inscrivez-le en gros caractères à l’aide d’un feutre. Déposez cette affiche à côté de votre balance, imprégnez-vous des bénéfices inhérents à votre jolie décision. Cette technique de Pensée positive agit sans aucune exception sur le subconscient.
> Je prends conscience des calories que j’ingère
L’aspect purement nutritionniste représente la première prise de conscience à avoir à l’esprit en préparant ses repas. Renseignez-vous, quitte à vous faire une liste des aliments que vous consommez le plus souvent, de leur contenance en calories. Ainsi, vous apprendrez que le beurre apporte 750 calories pour 100 g, contre 35 pour les carottes ! Comparez de la même manière les chips et les concombres… Faites votre propre constat et considérez ce que vous pouvez améliorer sans vous frustrer outre mesure.
> J’améliore ma façon de manger
Qu’il s’agisse d’un repas léger ou plus structuré, prenez votre temps, la mastication étant une nécessité absolue. Manger détendu contribue à stimuler le système nerveux parasympathique et à inhiber la fabrication de cortisol, hormone responsable de l’épuisement des glandes surrénales et demandant, de fait, un apport plus important en calories.
> Je me mets à l’alimentation méditerranéenne
Perdre 2 à 3 kilos en quelques mois sans se priver, tel est le résultat, constaté par les spécialistes, d’un régime méditerranéen. Ce type de régime consiste à consommer plus de poisson que de viande (entre 4 à 5 fois par semaine). L’autre spécificité d’une telle alimentation repose sur le fait d’utiliser de l’huile d’olive vierge et de restreindre le beurre.
> J’utilise la relaxation et les Fleurs de Bach
Quand vous sentez que vous mangez davantage pour combler une angoisse que par besoin physiologique, pratiquez la relaxation et utilisez l’élixir Mustard. Cette préparation florale du docteur Bach aide à traverser les périodes où le moral n’est pas au beau fixe, passages qui invitent à ingurgiter tout et n’importe quoi pour compenser…
En résumé
Faites régulièrement le point sur vos réussites et soyez régulier dans votre engagement. En matière de perte de poids, mieux vaut un changement modeste et définitif qu’une transformation spectaculaire sujette à l’effet yoyo et donc au découragement. Soyez à la fois ferme et tendre avec vous-même !
