Il n’est pas toujours aisé de prendre seul ses responsabilités. Pourtant, c’est la seule manière de ne jamais le regretter et de rester fidèle à soi-même. Ce positionnement n’excluant en rien la prise en compte d’un avis extérieur autorisé, la décision finale vous appartient quoi qu’il en soit toujours…
> Je ne me confie pas systématiquement à autrui
Même s’il est tentant de confier le moindre de ses soucis à un ami, un conjoint ou une relation de travail, stoppez petit à petit cette attitude qui revient à donner à ce tiers le pouvoir de régler tous vos problèmes, tout en entretenant une plainte récurrente. Vous sortirez ainsi d’un processus de réactualisation d’une période infantile où vous comptiez systématiquement sur un adulte pour résoudre vos difficultés. Votre confiance en vous s’en trouvera naturellement améliorée.
> Je désidéalise mon entourage
Identifiez et énumérez les personnes qui vous impressionnent, c’est-à-dire celles devant lesquelles vous éprouvez un sentiment d’infériorité. Renversez la situation et faites une liste des passages à l’acte que vous êtes en mesure de réaliser et que vos « idoles » sont incapables d’accomplir. Cette prise de conscience est importante puisque ce sont justement à ces sujets idéalisés que vous pouvez donner procuration, à tort, lorsque vous faites un achat, dans un magasin de vêtements par exemple. Sachez que ce n’est pas parce que vous trouvez votre ami(e) séduisant(e) que cette caractéristique (subjective) lui donne le droit de choisir votre garde-robe…
> Je sais ce qui est bon pour moi
Persuadez-vous que personne ne peut savoir ce qui vous convient. Vous avez un doute quant à une décision importante ? Prenez alors l’avis consultatif d’au moins deux professionnels compétents. Il s’agit-là seulement de s’enquérir d’un regard extérieur et autorisé. Donnez-vous ensuite le temps de la réflexion et décidez en fonction de ce que vous ressentez. Le test ? Une fois la bonne décision prise, vous éprouverez une sensation d’allégement, du fait même que ce choix vient du plus intime de votre être.
> Je deviens un consomm’acteur
De nombreuses études ne cessent de révéler l’impact de certaines publicités sur la surconsommation des ménages. Renseignez-vous, sur des sites spécialisés, sur la façon de devenir un véritable consomm’acteur, une façon de ne plus tomber, en ces temps de crise, dans les pièges d’un endettement qui pourrait largement être évité. Ce nouveau comportement responsable démasquera peu à peu toutes les tentatives alléchantes nocives pour votre porte-monnaie…
> J’apprends à dire non
Ne plus être influençable passe obligatoirement par la capacité à opposer un non ferme à une sollicitation qui ne vous convient pas ou plus, sans pour autant culpabiliser après-coup. Nombre de nos bonnes résolutions ont quelquefois avorté à cause de ce manque de fidélité envers nous-même. Vous avez décidé d’arrêter de fumer, de diminuer votre consommation d’alcool, de suivre un régime ? Il se trouvera toujours quelqu’un que votre volonté dérange, au moins inconsciemment. Une fois la limite posée de façon détendue mais inflexible, votre entourage n’aura plus accès à vos éventuelles failles et votre force de caractère deviendra inébranlable.
En résumé
Ne plus vivre sous influence ne signifie en aucun cas qu’il faille se couper des autres, bien au contraire. Il s’agit simplement de ne plus cautionner le fait qu’autrui puisse diriger votre vie, ce qui conduira immanquablement au respect de vous-même et, en miroir, à la prise de conscience que toute relation authentique doit être fondée sur l’acceptation de la différence de chacun…