Mes bonnes résolutions...

Je ne rentre plus
dans les recherches de conflits !

Je ne rentre plus dans les recherches de conflits !
 
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Certaines personnes ont l’art de déclencher l’agressivité alors que la colère est très mauvaise conseillère. Plutôt que de foncer tête baissée dans les pièges tendus, il est beaucoup plus sage de ne pas se vider de son énergie. D’où l’intérêt d’objectiver le positionnement psychologique d’un agresseur verbal pour s’en protéger…

> Je ne réagis plus de façon pulsionnelle

Les signes d’une recherche de conflits sont clairement identifiables. Ainsi, votre ado provocateur peut vous pousser jusqu’à la limite du supportable et vous faire regretter une parole, un geste, qu’il aura pourtant générés. Sachez que vous représentez le bouc émissaire rêvé (au propre comme au figuré) sur lequel il projette son mal-être, croyant s’en débarrasser à bon compte. Ne réagissez pas de façon pulsionnelle, ce qui ferait grossir le désaccord. Montrez que vous ne vous sentez pas concerné en continuant à vaquer à vos occupations. Vous serez étonné de le voir revenir, parfois penaud, à un comportement plus adapté, propice, s’il le désire, à une verbalisation que vous n’initierez en aucun cas vous-même.

> Je ne déculpabilise pas l’agresseur
Du point de vue psychologique, toute personne de votre entourage qui tend à provoquer sciemment un conflit a pour objectif, conscient ou inconscient, de se dédouaner en déclenchant votre impulsivité. Ne rentrez surtout pas de façon frontale dans le processus. Votre ex-femme ou votre ex-mari peut, par exemple, utiliser ce type de stratégie pour justifier que la séparation est de votre fait alors que la trahison est de son côté. Ne le déculpabilisez pas en répondant du tac au tac. Montrez au contraire à votre ex-conjoint que vous êtes un adulte mature et que vous en avez fini avec les enfantillages.

> Je réponds astucieusement à la provocation
À quelqu’un qui vous fait un reproche dans le seul but de vous provoquer, répondez que n’étant certainement pas un saint, vous êtes faillible sur bien des points. Soyez authentique ! En revanche, rappelez-lui ensuite habilement les épisodes où vous l’avez aidé sans rien demander en échange.

> J’évite les pièges
S’il y a, dans un repas de famille, une tension, soyez assuré qu’elle sera facilitée et se manifestera par la médiation de deux sujets de conversation : la religion et la politique. Aussi, quelles que soient vos opinions, ne vous dirigez jamais vers cet abîme ! Faites habilement glisser la discussion, à l’occasion du premier silence, sur un sujet anodin et neutre concernant l’instant présent, comme la recette du plat que vous être en train de déguster ou encore les avantages de la voiture que possède tel membre de votre famille. Vous pouvez désamorcer la bombe à tout moment en restant vigilant. Mieux ? Si vous savez que l’invitation n’aura de but que la recherche de conflits, rendez-vous indisponible !

> Je suis en paix avec moi-même

Qui vit en paix avec lui-même vit en paix avec l’Univers, affirme Marc-Aurèle. Autrement dit, attendez plus de vous que d’autrui ! Personne ne peut plus vous déstabiliser dès l’instant où vous renvoyez l’image de quelqu’un qui n’a rien à prouver à quiconque en terme de rapport dominant/dominé. Votre paix intérieure, fruit d’un lien étroit à vous-même, reste votre plus grande protection.

En résumé
En ne sollicitant plus votre énergie pour alimenter des conflits stériles, non seulement vous récupérez une vitalité à toute épreuve mais vous donnez à voir à l’agresseur l’aspect immature et pathétique de son comportement qui ne se nourrit que de querelles.

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