Mes bonnes résolutions...

Je ne suis plus cancérophobe !

Je ne suis plus cancérophobe !
©iStock  


Le terme « cancérophobie » existe depuis 1954. Il désigne une forme d’hypocondrie avec peur irraisonnée d’être victime d’un cancer. Statistiquement, la cancérophobie se situe en troisième position après l’agoraphobie (peur de la foule) et la claustrophobie (peur des lieux fermés). Comme toute phobie, l’objet de l’inquiétude subit inconsciemment un déplacement et renvoie, en fait, à une angoisse sous-jacente. Les résultats des examens médicaux, aussi bons soient-ils, ne rassurent pas le cancérophobe. C’est comme si son psychisme, de façon paradoxale, voulait découvrir une preuve objective de son incompréhensible mal-être. En outre, selon l’adage qui veut que « ce que je redoute m’arrive », un cancérophobe court le risque de développer ce type d’affection. Aussi est-il important de se libérer de ce comportement purement fantasmatique…

> Je donne un autre sens au mot « cancer »
Le psychisme est construit de telle façon qu’il peut générer des angoisses sans pour autant que la cause soit clairement identifiée par la conscience. Toute phobie prend son origine dans un processus de cristallisation purement imaginaire. Commencez par détourner le mot « cancer » de son sens dramatique, en l’associant, par exemple, au signe astrologique. Est-ce votre signe ? Celui de quelqu’un de votre entourage ? Profitez-en pour consulter votre horoscope du jour et positivez-le !

> Je reconditionne mon esprit

Maintenant que vous savez que vos pensées inconscientes vous jouent des tours, décidez d’agir sur elles. Sachez qu’il est impossible de penser à deux choses à la fois. Apprenez à conditionner systématiquement votre esprit de façon positive. Émile Coué, pharmacien de son état, a fait des miracles dans ce domaine. La prochaine fois qu’une pensée angoissante vous envahira, isolez-vous et prenez une belle feuille blanche, ainsi que votre stylo préféré. Inscrivez 20 fois de suite, en vous appliquant et en prenant soin de bien former vos lettres, à la manière d’un calligraphe, cette simple phrase : Chaque jour, et à tout point de vue, je vais de mieux en mieux… Conservez votre feuille dans un endroit connu seulement de vous. Réitérez à volonté. Beaucoup se sont peu à peu débarrassés de leur cancérophobie par cette simple méditation quotidienne…

> Je me désidentifie
Une fois votre phobie apprivoisée, autorisez-vous à considérer le lieu sur lequel se focalise votre phobie (seins, intestins, poumons, etc…). Cette zone vous renvoie-t-elle à un proche ayant souffert d’une affection grave à ce niveau précis du corps lorsque vous étiez enfant ? Vous sentez-vous coupable, en dette, en conflit, par rapport à cette personne ? Soyez conscient que vous mettre en danger psychique et physiologique est une mauvaise solution qui réactive inconsciemment une période qui n’est plus.

> Je vis l’instant présent
Une phobie participe au phénomène de régression, bloquant toute évolution positive. Apprenez à savourer l’instant présent. Toutes les techniques psychocorporelles sont axées sur cette prise de conscience. Il existe aujourd’hui des enregistrements de relaxations guidées qui vont toutes dans ce sens et que vous pourrez pratiquer chez vous à n’importe quel moment de la journée. Pensez également à consulter un sophrologue, à vous inscrire à un cours de yoga ou à toute autre méthode mettant en jeu le lâcher-prise.

> Je consulte un spécialiste de l’inconscient
Si, malgré tous ces conseils, votre cancérophobie persiste, consultez un psychanalyste. La méthode freudienne est particulièrement adaptée et efficace en ce qui concerne les processus phobiques.

En résumé
La cancérophobie constitue une angoisse récurrente pour la victime. Aussi est-il important de ne jamais banaliser un tel comportement et d’avoir à l’esprit la gravité de cet état psychologique à plus ou moins long terme. D’autant que les solutions existent et qu’il serait dommage de ne pas accéder à une réelle libération.

 Mentions légales  Signesetsens.com ©


 
jeu-test-bilan-psychologie-quizz-tirage astuces-pratiques-pour-maison-habitat-serein