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Mes bonnes résolutions...
Je ne suis plus
le bouc émissaire !
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La notion de bouc émissaire est héritée de la tradition biblique. Le bouc « Azazel », terme hébreu signifiant « enlever », était destiné à être offert en sacrifice pour éloigner les péchés du peuple. Par extension, la tradition chrétienne a repris l’esprit de ce rite en faisant de Jésus Christ l’agneau de Dieu qui enlève le péché du monde. Dans les deux cas, la victime est parfaitement innocente mais porte sur ses épaules tous les malheurs. Ainsi, ne plus vouloir être bouc émissaire consiste à ne plus endosser ce qui ne nous appartient pas…
> Je repère les mécanismes projectifs Une projection consiste à diriger subtilement un défaut vers l’extérieur. Exemple : votre interlocuteur vous fait remarquer laconiquement que vous avez pris du poids ? Soyez certain qu’il se débarrasse sur vous d’un fardeau qui le gêne au niveau physique. Vous pouvez lui renvoyer avec humour que lui – ou elle – n’a pas pris un gramme… Et observez le résultat !
> J’identifie le harceleur pervers
Dans son ouvrage « Psychologie des foules », Sigmund Freud, le Père de la psychanalyse, explique que le phénomène de bouc émissaire est généré, à l’origine, par un seul sujet qu’il nomme d’ailleurs « pervers envieux », pilotant un groupe. Il convient donc de l’identifier et de prendre conscience qu’il est pathologiquement jaloux de vous. Commencez donc par essayer de voir ce que vous avez et que le harceleur n’a pas. Souvenez-vous, par exemple, des bons élèves timides qui deviennent les têtes de Turcs d’élèves moins brillants.
> Je ne garde plus le silence
La meilleure manière de ne plus être bouc émissaire consiste à ne plus se taire, quel que soit celui ou celle qui se permet de porter un jugement injustifié sur vous. Vous n’êtes le souffre-douleur de personne. S’il s’agit d’un supérieur hiérarchique, d’un groupe de collègues de travail, des élèves d’une classe ou même d’un professeur malveillant, confiez-vous à un tiers mais ne restez jamais dans le non-dit. Votre interlocuteur peut être un délégué syndical, un médecin, un psychologue, voire quelqu’un appartenant à votre entourage affectif.
> Je ne baisse jamais les bras
Face aux critiques, aux comportements persécuteurs, il est absolument nécessaire de restaurer une belle confiance en vous. Ne baissez jamais les bras quant à cet objectif et sachez que la véritable faiblesse est la méchanceté. Dites-vous qu’il s’agit paradoxalement d’une chance qui vous est donnée pour enfin développer votre estime de vous. Inondez votre esprit de Pensée positive ! Procurez-vous ou visionnez le film tiré de l’ouvrage « Le secret », disponible sur Internet. Il donne des exemples pratiques en expliquant le processus de la « Loi d’attraction ». Vous y découvrirez comment un jeune homosexuel, persécuté dans son milieu professionnel, obtint une véritable libération objective en appliquant la puissance de l’autosuggestion. Consultez également et appliquez les fabuleux conseils délivrés par le docteur Joseph Murphy au travers de ses multiples ouvrages.
> Je ne suis pas un agneau
Un persécuteur est incapable de s’attaquer à un lion, raison pour laquelle il choisit toujours, pour ses basses besognes, le profil psychologique de l’agneau. Or, au fond de vous, vous n’avez rien d’un tel animal soumis. Remettez-vous en mémoire les moments refoulés où vous avez eu envie de réagir et dites-vous que vous n’avez rien à perdre à exprimer votre combativité. N’ayez aucune crainte à vous opposer verbalement et ne doutez pas de votre bon droit. Il vaut mieux manifester fermement votre désapprobation plutôt que de laisser le harceleur s’en prendre impunément à votre narcissisme. Essayez au moins une fois, vous allez être surpris de la rapidité avec laquelle votre adversaire bat en retraite. N’hésitez pas à laisser jaillir votre juste colère en restant persuadé que la faute n’est absolument pas de votre côté ! Et n’oubliez pas qu’un harceleur n’a aucun état d’âme lorsqu’il vous fait du mal…
En résumé
Quelle que soit la raison pour laquelle vous êtes bouc émissaire, ayez en mémoire qu’il ne s’agit aucunement d’une fatalité. Il est toujours possible, et surtout nécessaire, de sortir d’un schéma de bourreau/victime. Rendez-vous ce service et faites comprendre à votre agresseur que vous n’avez pas l’intention de vous identifier à lui. Une belle résolution à mettre dès aujourd’hui en pratique !
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