Manifestant un besoin compulsif de se rassurer, le grignotage – plus ou moins anarchique en dehors des 4 collations journalières (petit déjeuner, déjeuner, goûter et dîner) – constitue une forme bénigne et atténuée de dérives comportementales alimentaires. Il favorise toutefois, à terme, la surcharge pondérale. Il convient donc de s’en préoccuper, d’autant que la mise en place de quelques déterminations simples peut facilement en venir à bout…
> J’effectue ma prise de conscience
Commencez par observer de manière méthodique vos grignotages sans culpabiliser. Vous arrive-t-il de sauter un repas ? Ces types de comportement peuvent ainsi entraîner des débordements intempestifs. Prenez le temps, sur un carnet, de noter l’heure et le contenu (salé ou sucré, calories ingérées) de votre prise de nourriture. Observez également l’état mental dans lequel vous vous trouvez lorsque cette envie irrépressible se fait sentir. Cette astuce possède l’avantage d’objectiver vos pulsions récurrentes orales. Prenez conscience que le terme « grignoter » cache en réalité beaucoup plus que ce qu’évoque le repas d’une petite souris…
> Je me réorganise
Une fois cette première prise de conscience effectuée, ne banalisez pas les grignotages qui précèdent le coucher, même si ce moment de la journée constitue un temps mérité et privilégié de détente : durant la nuit, les calories excédentaires sont malheureusement stockées sous forme de graisses... Prenez peu à peu l’habitude de ne plus rien ingérer au moins deux heures avant de vous mettre au lit. Remplacez votre ex-mauvaise habitude par une tisane constituée d’une cuillerée à soupe d’un mélange à parts égales de passiflore, de mélisse et de mélilot.
> Je ritualise mes repas
Un bon moyen pour que vous ne soyez plus l’« otage » passif de votre compulsion à grignoter consiste à ritualiser au maximum tous les moments consacrés à votre alimentation. Prenez soin de sortir de la vaisselle agréable (ça ne prend pas de temps !) et de préparer votre table. Créez un climat particulier de sérénité. Disposez un bouquet de fleurs, mettez de la musique. Tous ces jolis rituels visent à restituer à l’acte de se nourrir le côté sacré que notre monde moderne a une forte propension à occulter au profit du fast food et de ses conséquences avérées sur l’augmentation de l’obésité.
> Je sélectionne mes encas
Vous avez une fringale soudaine ? Ne jetez pas votre dévolu sur une viennoiserie ou un autre aliment sucré de cette catégorie ! Préférez les fruits secs (beaucoup plus énergétiques) ou un carré de chocolat noir que vous prendrez le temps de déguster, accompagné d’une tasse de thé vert. Accordez-vous 5 petites minutes de pause pour l’occasion et ne faites pas autre chose en parallèle ! Appréciez !
> Je réduis mon stress
Tous les diététiciens établissent le lien évident qui existe entre les grignotages non maîtrisés et un stress important. Familiarisez-vous avec les techniques de lâcher prise proposées par le Développement personnel : relaxation, gestion des émotions, Pensée positive… Songez aussi à l’aromathérapie qui donne de très bons résultats pour réduire les tensions psychologiques responsables de vos sensations de faim récurrentes.
En résumé
Rassurez-vous, le grignotage ne répond pas à un besoin physiologique et ne constitue donc pas une fatalité ! Y renoncer est accessible à chacun. Superbes conséquences de votre bonne résolution : une confiance en soi restaurée, une ligne retrouvée et surtout l’agréable constat de s’être libéré d’une véritable dépendance…