Depuis notre plus tendre enfance, nous associons, comme tout ex-petit d’Homme, le plaisir de la nourriture au goût sucré. Des observations par imagerie médicale ont même montré que, dès le septième mois de grossesse, le fœtus consomme plus de liquide amniotique quand il contient du glucose ! Pas étonnant que nous ayons des difficultés à résister aux tentations gustatives. En revanche, ruser contre nos pulsions déraisonnables est possible...
> Je connais les limites
En 2003, un rapport de l’OMS concernant les effets préventifs d’une alimentation équilibrée sur la santé recommande, entre autres, de limiter l’apport de sucre à 10 % des calories quotidiennes. Ainsi, pour une alimentation fournissant 2000 calories par jour, il faudrait en consommer seulement 200, soit l’équivalent de 50 g de sucre.
> Je préviens la surconsommation
Les pièges les plus pernicieux, en terme de surconsommation sucrée, proviennent de produits tels que les sodas, les glaces, les biscuits, les yaourts, les crèmes dessert. Pour vous en convaincre, il vous suffit de lire attentivement la liste des ingrédients qui les composent. Ainsi, sous le vocable de sirop fructose-glucose ou isoglucose se cache un sucre qui intéresse l’industrie alimentaire mais qui, si vous n’y prenez garde, contribue à stocker un trop plein de graisses dans votre organisme. Aussi, sans vous priver outre mesure, restez vigilant lorsque vous remplissez votre caddie !
> Je privilégie les fruits
Une astuce pour moins consommer de produits alimentaires trop et mal sucrés consiste à manger des fruits. Choisissez ceux que vous aimez le plus et ne vous frustrez en aucune manière. L’avantage ? Vous faites en même temps le plein de nutriments essentiels et de vitamines antioxydantes. Par ailleurs, les fibres qu’ils contiennent limitent une augmentation trop forte du taux de glycémie (sucre dans le sang). Songez également que les fruits apportent en moyenne 30 g de fructose, alors que celui fourni par les produits industriels en amène 150 g, c’est-à-dire le triple des besoins nécessaires et suffisants prônés par l’OMS.
> J’applique mes astuces
Sachant que le sucre ne possède pas un réel intérêt nutritionnel, sauf peut-être lors d’une compétition sportive, commencez par diviser par deux votre consommation superflue. Vous pouvez aussi remplacer le sucre blanc par du sucre roux biologique. Si vous êtes motivé, évitez de sucrer café, thé et chocolat. Remplacez également le pain blanc (très sucré) par du pain complet, ainsi que les crèmes glacées par des sorbets. Essayez, de temps en temps, les laits végétaux comme celui à base de soja par exemple.
> Je découvre un édulcorant naturel
100 % naturel, la stevia, cette plante d’Amérique du Sud, est en train de révolutionner la gamme des édulcorants. N’apportant aucune calorie, la stevia possède un pouvoir sucrant 100 fois supérieur au saccharose (sucre raffiné). De quoi adoucir toutes les boissons chaudes et les yaourts nature. Renseignez-vous !
En résumé
S’il n’est pas question de supprimer le plaisir de savourer de temps en temps un gâteau, sachez toutefois que si vous consommez trop souvent ce type de gourmandise, vous aurez moins d’appétit pour des aliments qui neutralisent le risque de carencer votre organisme. Rassurez-vous cependant : selon les nutritionnistes, il n’existe aucune dépendance physiologique au sucre. Le limiter n’a donc rien des contraintes d’un sevrage.