L’intérêt de l’Occident pour le yoga a sans doute convaincu un grand nombre d’Européens d’adopter une alimentation dépourvue de protéines animales, tout en respectant les besoins en terme d’énergie. Il faut dire que la subtile cuisine traditionnelle indienne, pratiquée par des milliers d’autochtones, ne manque pas de saveurs ni de couleurs : assa foetida, cardamone, coriandre, cumin, curcuma, constituent autant d’épices qui viennent agrémenter les plats typiques. Cependant, les ateliers culinaires végétariens ne se limitent pas à copier une culture spécifique.
> Je découvre
Même si vous ne faites pas du végétarisme une priorité, vous ne regretterez pas l’ambiance conviviale qui règne toujours dans ce type de réunion. L’avantage d’une telle initiation : un cuisinier animateur répond aux multiples questions que vous vous posez quant aux substituts protéiniques. Par ailleurs, les recettes restent à la portée de tous. Il suffit d’une demi-journée, dans un premier temps, pour apprendre à réaliser des plats équilibrés en associant harmonieusement céréales, légumineuses, féculents et fruits.
> J’expérimente
Au-delà de tout préjugé idéologique ou diététique, Jean Montagard, chef cuisinier et auteur de l’ouvrage « Le meilleur de la cuisine végétarienne, 100 recettes savoureuses et saines », apporte des précisions indispensables : On ne se rappellera jamais assez qu’en cette matière, la vraie science est toujours individuelle. Il ajoute qu’elle doit découler d’observations intelligentes, faites par chacun sur lui-même. Ainsi, la fréquentation de ces ateliers spécifiques répondra parfaitement à cette nécessité d’expérimentation.
> Je fais la différence
Lorsqu’on parle de végétarisme, l’imprécision est souvent de mise. En réalité, il n’existe pas moins de 6 catégories de régimes. Cependant le lacto végétarisme (ne consommant pas d’œufs mais acceptant les produits laitiers) et le lacto ovo végétarisme (acceptant les œufs et le lait) sont statistiquement les plus pratiqués dans les groupes de formation culinaire. Le lacto végétarisme correspond surtout à la philosophie védique ancestrale de l’Inde qui exige que l’on ne tue pas d’animal pour se nourrir, l’œuf étant considéré comme un embryon. L’apport de protéines reste assuré par le lait et ses dérivés (yaourt, fromage).
> J’apprends à agrémenter le tofu
Le tofu est une pâte de soja retrouvée fréquemment dans un menu végétarien. S’il reste fade à l’état naturel, vous apprendrez à le rendre délicieux en le faisant rissoler en petits dés, puis en lui ajoutant des légumes adaptés. Ou encore en le cuisinant sous la forme de boulettes accompagnées d’aromates. Vous saurez aussi l’utiliser pour la préparation de sauces de toutes sortes.
> Je varie ma cuisine
Manger végétarien n’a rien d’austère. Témoin le nombre infini de combinaisons que suggèrent les spécialistes : escalopes d’aubergines panées, verrines de tartare, petits flans de courgettes et épinards, moussaka libanaise, terrine de céleri au gingembre. La liste est longue et ne génère pas l’ennui. Et si vous ne devenez pas végétarien, vous saurez recevoir sans angoisse vos amis qui le sont. Pensez que le végétarisme, bien que minoritaire en France, compte un million d’adeptes et continue à séduire les jeunes générations.
En résumé
À la vapeur, à l’étouffée, gratinée, exotique, la cuisine végétarienne transmise par des passionnés réjouit les yeux, les narines et le palais. Il serait dommage de se priver de leurs compétences à une époque où l’accent se porte sur une alimentation saine et naturelle. Une manière agréable de diminuer sa consommation de viande sans se sentir frustré.