L’état de stress consomme une énergie psychique qui, si elle est transformée et correctement canalisée, peut devenir source de vie. Pour obtenir ce résultat prometteur, différents moyens sont à disposition, de la méditation à la Pensée positive, en passant par la gestion des émotions…
> J’accepte la situation
C’est dans le déni que se situe le risque de se laisser rattraper par les conséquences d’une trop grande pression intérieure. D’ailleurs, les mots parlent tout seuls : des pressions peut devenir dépression… Par voie de conséquence est-il important de ne pas lutter mais d’accepter la situation telle qu’elle est afin de pouvoir y remédier.
> J’apprends à être ici et maintenant
Relaxation et détente constituent des outils efficaces qui permettent d’apaiser les tensions internes aussi bien qu’externes. Les méthodes sont nombreuses : sophrologie, yoga, ki gong, méditation… Elles entraînent invariablement à ne plus laisser divaguer son mental et à se sentir exister au présent. Se réserver une plage horaire quotidienne pour expérimenter ces disciplines contribue à relativiser mais également à récupérer de la vitalité.
> J’identifie le bon stress et le mauvais stress
En matière de stress, il importe tout d’abord de ne pas confondre bon stress et mauvais stress. Ainsi, lorsque le trac du comédien, de l’orateur, du candidat à un examen, mobilise toute sa concentration pour donner le meilleur de lui-même, on parle de stress positif. Lorsqu’à l’inverse, il devient envahissant et inhibe les potentialités, il s’agit de stress négatif. Autrement formulé, le stress positif dynamise tandis que le stress négatif épuise. D’ores et déjà, listez sur deux colonnes les situations dans lesquelles vous ressentez ou avez ressenti ces deux états psychiques. Puis, décidez de concentrer exclusivement votre attention sur les expériences de stress positif. Votre mental va commencer à se conditionner pour abandonner ce qui est néfaste pour vous.
> J’agis quand c’est possible
Fréderic Lenoir, dans son « Petit traité de la vie intérieure », cite le philosophe Montaigne : Il faut étendre la joie, mais retrancher autant qu’on peut la tristesse… Il vous incombe donc de transformer ce qui dépend de vous et qui ne vous rend pas heureux. La méthode des listes est encore la bienvenue : inscrivez sur une feuille, dans une colonne, les obstacles qui vous pèsent mais sur lesquels manifestement vous n’avez aucune prise et − dans l’autre colonne − tous les évènements que vous pouvez raisonnablement modifier. Cette technique possède l’avantage d’éclairer votre esprit, et, ensuite, de passer à l’action de manière efficace. D’une part, le mental acceptera ce qui est et ne se battra plus contre des moulins à vent ; d’autre part, il développera une nouvelle confiance en soi. Il nous faut préserver en nous, écrit encore Frédéric Lenoir, cette foi-confiance qui est indispensable pour avancer, pour progresser, pour grandir…
> Je transforme les crises en choix
Selon les spécialistes du Développement personnel, l’émotion à la racine de tout mauvais stress persistant reste la peur. Ce sentiment engendre à son tour la colère contre un évènement, contre autrui ou contre soi, ce qui ne fait qu’entretenir un cycle infernal. Nul n’est exempt de périodes de crise plus ou moins difficiles à traverser. Là encore, il convient de ne pas voir ces résistances comme des ennemies mais, au contraire, d’en faire des alliées. Un chapitre du « Petit traité de la vie intérieure » a pour titre L’adversité est un maître spirituel. Un joli clin d’œil évolutif ! Frédéric Lenoir explique fort justement que l’étymologie du mot « crise », en grec « crisis », signifie : Nécessité de discerner et de faire un choix. Un échec, une dépression ou une maladie constituent des crises qui nous indiquent qu’il faut changer quelque chose dans notre vie, qu’il est temps de procéder à un choix, parce que « ça ne peut plus continuer comme ça ». Quel est le choix qui s’offre à vous ? Osez passer le pas !
En résumé
Vous possédez en vous plus qu’il n’est nécessaire pour ne plus vous laisser envahir par ce qu’il est convenu d’appeler le mal du siècle. Le concept yoguique du « Santosha », ou « Contentement », rappelle l’importance de savoir accueillir avec bienveillance ce qui nous arrive. Passage obligé pour que la transformation ait lieu : un équilibre subtil nous permettant enfin de goûter à la plénitude de l’existence.