Légalement nommée « vente au déballage », un vide-grenier peut être organisé par n’importe quel citoyen désireux, avec d’autres, de se débarrasser d’objets dont il n’a plus besoin, tout en offrant la possibilité à un large public d’acquérir ces mêmes produits à bas prix. Ces manifestations, de plus en plus appréciées dans nos villes et campagnes, génèrent aussi des rencontres conviviales. Ces quelques informations ont pour objectif de vous éclairer si le cœur vous dit d’organiser vous-même un tel événement…
> Je fais une déclaration au Maire de ma commune
Deux cas de figure se présentent à vous selon l’espace consacré à votre projet : vous avez l’intention d’organiser votre vide-grenier sur un espace privé ou carrément chez vous ? Adressez votre déclaration préalable en Mairie au moins 15 jours avant la date prévue. Dans le cas où vous sollicitez un domaine public (place réservée au marché par exemple, ou tout autre local municipal), envoyez votre déclaration 3 mois minimum avant, avec accusé de réception, accompagnée d’une demande d’occupation temporaire du domaine public.
> J’établis un registre des vendeurs
Selon la législation en vigueur, tout particulier non inscrit au registre du commerce est autorisé à participer au « vide-grenier » en vue de vendre des objets personnels et usagers et ce, 2 fois dans l’année civile. En tant qu’organisateur, invitez les personnes susceptibles d’être intéressées par votre projet et établissez ce que l’on nomme en termes officiels « un registre des vendeurs ». Il s’agit simplement d’un document sur lequel figurent les noms, prénoms, qualités, domicile des participants. Tenez-le à disposition au cas où un contrôle serait effectué. Ce registre reste protecteur pour vous et évite d’éventuels débordements plus ou moins frauduleux.
> J’annonce mon vide-grenier
Une fois la date de votre journée fixée, pensez à divulguer l’information ! Il existe des sites Internet spécialisés sur lesquels vous pouvez passer une annonce gratuitement. Optez également pour quelques flyers que vous déposerez chez vos commerçants habituels une semaine avant le jour j. 250 de ces petits bulletins informatifs vous reviendront à moins de 30 euros, une somme à partager éventuellement avec d’autres participants concernés. Vous pouvez ainsi contacter les radios et la presse locale qui relayent parfois gratuitement ce genre de manifestation dans leur rubrique agenda.
> Je soigne le visuel de mon stand
Attirez le chaland sur votre stand est assez facile en suivant quelques conseils pratiques. Disposez vos bijoux dans de petits paniers en osier. Classez les vêtements par taille et par sexe et accrochez-les à des cintres, en sachant qu’un tas de lingerie sur une table n’encourage pas à l’achat ! Rassemblez les livres dans une boîte en carton, tranche visible, de manière à ce que les titres soient accessibles au premier coup d’œil. Étalez vos marchandises de façon harmonieuse et veillez à ce que les objets encombrants ne cachent pas les plus petits. Disposez les jouets à portée des enfants et n’oubliez pas l’ingrédient essentiel : votre sourire !
> Je ne jette pas mes invendus
Votre journée vide-grenier terminée, vous aurez l’agréable sentiment d’avoir fait de la place chez vous, tout en faisant des heureux. Il se peut que certains objets vous restent sur les bras. Ne cédez pas tout de suite à la tentation des les jeter mais pensez aux associations caritatives, par exemple, qui peuvent les attribuer aux plus démunis.
En résumé
En France, en Suisse et en Belgique, pas moins de 50 000 marchés entre particuliers sont organisés chaque année, témoignant que la période est au recyclage et aux bonnes affaires. Le vide-grenier festif est résolument « tendance » et séduit alentour. Il y a fort à parier que le vôtre sera également un succès…