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Le développement personnel
dans Signes & sens
Des conseils simples
pour réussir...
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La vérité, si tant est qu’elle existe, ne fait ici qu’affiner la leçon. Donner à voir, c’est mettre en place des passages à l’acte, quitte à en chercher après coup le sens. L’Homme ne peut se passer d’agir. Le tout étant toutefois de ne pas s’arrêter au faire mais pouvoir le dépasser pour aller toujours de l’avant.
Regarder
Le peintre a une capacité d’observation qui fait qu’il peut voir des choses que nous ne voyons pas. Pourtant, nous abritons tous la potentialité d’observer. Il suffit d’apprendre à regarder. La qualité du regard que l’on porte sur soi et sur le monde qui nous entoure est le préalable à sa propre découverte et à celle de l’autre. Trouver l’amour, c’est d’abord se mettre en condition de l’accueillir. Rien ne tombe du ciel tout rôti. Tant que le peintre n’a pas jeté sur la toile ce qu’il a vu, il n’aura aucune réponse à ses questions. De la même façon, tant que nous n’aurons pas fait ce qu’il faut pour rencontrer l’amour, nous resterons dans le fantasme d’un idéal inaccessible. Ainsi, trouver consiste encore une fois, par nos actes, à sortir du virtuel, à se frotter à la réalité. Après trois mois de correspondance Internet, Jacques, divorcé, accepte de rencontrer Catherine, divorcée elle aussi. Il se rend compte que la réalité ne correspond pas du tout à ce qu’il avait imaginé. Pourtant, il décide de ne pas s’en arrêter-là et continue à correspondre avec Catherine… Je sais, dit-il, que mon passage à l’acte m’engage et engage une autre. Bien que les choses soient claires depuis le début, ce qui m’est donné à voir dans cette histoire, c’est que j’ai maintenant de quoi m’interroger !
Persévérer
Sigmund Freud a parlé d’un principe régulateur, le principe de réalité. Celui-ci forme couple avec le principe de plaisir inhérent à notre être. Le principe de réalité se met en place chaque fois que l’on devient apte à ajourner une satisfaction (égoïste) en fonction des conditions imposées par le monde extérieur, comme l’indique le Vocabulaire de la psychanalyse, de Laplanche et Pontalis, publié chez Puf. Le tableau du peintre va devoir rencontrer un regard extérieur à lui. Ainsi, un peintre qui n’expose pas, qui ne s’expose pas, ne peut pas se dire peintre. De la même manière, un amoureux qui ne déclare pas sa flamme ne peut pas se dire amoureux. Tout au plus est-il amoureux de lui-même, comme Narcisse, risquant de se noyer dans sa propre image. Certes, nous trouvons tous mais à nous de faire que cette trouvaille nous mette en lien avec l’humanité. Ce n’est pas toujours facile. L’interlocuteur peut rejeter dans un premier temps notre découverte. Ce fut le cas de nombreux savants ou artistes qui, bien qu’ayant trouvé, n’ont pas nécessairement été reconnus tout de suite. Mais si notre découverte est authentique, le temps fera son œuvre et tôt ou tard la vérité éclatera.
Réussir
Nous naissons tous avec un don. Ce don, à l’état de latence, est là, disponible, prêt à se manifester telle une fontaine de jouvence. Pour peu que l’on déblaye ce qui lui fait obstruction. Ces obstacles, ce sont tous nos conditionnements négatifs. Jonathan se souvient des affirmations de son père lorsqu’il était petit quand il devait lui ramener un outil qu’il ne trouvait pas : Tu ne trouverais pas de l’eau au Rhône !, vociférait-il. Voilà un obstacle majeur dont sa psychanalyse a pu venir à bout. Remonter à la source est parfois nécessaire afin de lever les résistances. Tel le sourcier qui en sait un bout, le psychanalyste peut guider jusqu’au désir. À charge à l’analysant de passer à l’acte et de faire le nécessaire pour que ce désir jaillisse. Le désir a donc besoin de se confronter au réel pour qu’il joue son rôle. Une fois trouvé, il est indispensable de mettre tout en œuvre pour qu’il s’objective, sous peine de passer à côté de soi, tout en se plaignant de vivre dans le désert. Les passages à l’acte sont les seuls garants de la réussite, même si parfois nous avons creusé où il ne fallait pas, faute d’avoir eu la bonne intuition. Rien n’est jamais perdu, les potentialités existent indépendamment de nos erreurs. Nos fausses recherches ont de toute façon l’avantage de nous montrer la voie en essayant une autre direction.
Jean Laporte
Ils nous livrent
leur clef pour avancer...
Sylvie, 40 ans, esthéticienne
« Je remonte toujours à un souvenir dans le passé où j’ai réussi. J’applique exactement la même méthode. À chaque fois, ça fonctionne. Par exemple, je cherchais il y a un an un appartement : après une semaine de galères, j’ai repensé à la façon dont j’avais obtenu mon précédent logement. J’en avais parlé à mes clientes : là encore, ça a marché de la même façon. »
Lucien, 36 ans, photographe
« Je m’allonge avec mon problème auquel je pense. J’imagine une solution de déblocage que je savoure. Je m’endors avec ce schéma positif. À aujourd’hui, ça a toujours réussi ! »
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