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La parapsychologie
dans Signes & sens
Ces médiums passionnés
qui sont de véritables
thérapeutes
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Les spécialistes de la médiumnité, grâce à leurs compétences et leur authenticité, sont de précieux accompagnants de vie. Nombreuses sont les situations de blocages, parfois dramatiques, confiées à un médium, auxquelles il apporte un éclairage salvateur, constructif et évolutif.
Décider de consulter un médium permet d’initier une réflexion sur soi qui peut suffire à résoudre un problème en dénouant les résistances avec un véritable travail en profondeur.
Un rôle d’intermédiaire
Apparu en France au milieu du XIXème siècle grâce à la diffusion du « Livre des médiums » d’Allan Kardec, pédagogue de formation, le mot médium (du latin medium : milieu, intermédiaire) décrit une personne censée servir de médiation entre l’Esprit et l’Homme. De cette mouvance vont découler les travaux d’Anton Mesmer sur le magnétisme et l’hypnose. Plus tard Sigmund Freud théorise l’inconscient, espace psychique irrationnel qui, pourtant, gère la plupart des comportements humains. Son élève Carl Gustav Jung développe la notion d’inconscient individuel, d’inconscient collectif, d’archétype et de synchronicité. Ses travaux prennent d’ailleurs en compte les phénomènes paranormaux. Un médium de profession est donc un sujet qui semble, de façon innée, connecté à l’inconscient de son consultant et s’inscrit de facto dans cette lignée de thérapeutes, même si son rôle reste plus ponctuel.
Une notion de service
Étymologiquement, le terme thérapeute, en grec, signifie serviteur. Par la suite, le sens évoluera pour désigner celui qui prend soin de quelqu’un, puis médecin. Restant très près du sens originel du mot thérapeute, les médiums ou les voyants dont la discipline est une véritable passion mettent invariablement et naturellement leurs dons au service d’autrui. Ils expliquent d’ailleurs eux-mêmes qu’il ne peut en être autrement : L’énergie doit absolument circuler, témoigne un de ces spécialistes, un médium qui garderait ses facultés sous le boisseau se comporterait comme l’avare de Molière et s’exposerait même à des difficultés d’ordre énergétique. À l’inverse, lorsque le plus grand nombre en bénéficie pour un mieux-être, le médium joue parfaitement son rôle de serviteur et en est heureux…
Le principe de guérison
La médiumnité postule qu’il existe en chaque être humain un principe de guérison, en lien avec une énergie qui le dépasse. Le médium a la possibilité de se connecter à ce qu’il nomme fluide universel, que l’on retrouve dans d’autres traditions sous le vocable de prana (Inde) ou chi (Chine). Ainsi, il utilise parfois des formules sacrées ou des prières, transmises de façon orale afin d’apporter un soulagement psychologique ou même physique à son consultant. Il va de soi qu’une telle pratique ne remplace en aucune façon un traitement médical mais vient, au contraire, compléter une thérapie, quelle qu’elle soit, respectueuse de la maxime d’Ambroise Paré, ce pionnier de la chirurgie qui disait : Je soigne, mais c’est Dieu qui guérit…
Martine Vayssières
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