Décider de ne plus subir son existence en prenant conscience que la fatalité n’existe pas convoque une ouverture d’esprit quant à certaines traditions orales toujours vivantes. La science du tarot, nommée tarologie, en est une.
La sérénité est toujours au rendez-vous à l’issue d’une consultation chez un tarologue. Tout simplement parce qu’il est question d’en savoir un peu plus sur soi. Devenir ce que l’on est vraiment consiste à se poser les bonnes questions et à essayer d’y répondre. Le spécialiste en tarologie, de par la méthode et la méthodologie liées à sa discipline, contribue à laisser émerger des décisions tout en aidant à faire face aux obstacles…
Rencontre avec une symbolique universelle
Les lames du tarot peuvent nous raconter notre histoire en tant qu’elles ont à voir avec les archétypes, ces symboles universels que l’on retrouve à toutes les époques et dans toutes les cultures. Les symboles ne s’imposent pas, ne prêchent pas mais sont là en tant que miroir réflexif pour qui fait la démarche de consulter. Issus de l’inconscient collectif, selon Carl Gustav Jung, ils peuvent se connecter, si nous le désirons, à notre inconscient individuel. Le tarologue sera alors le médiateur de cette rencontre singulière.
Une forme d’initiation
Traditionnellement, un jeu de tarot se compose de 22 arcanes dits majeurs et de 56 cartes dites mineures. Le nombre 22 est lié aux 22 lettres de l’alphabet hébraïque, c’est dire que le hasard n’existe pas en ce qui concerne la tarologie. On touche en fait à l’universel mais aussi au sacré. Sacré dans la mesure où on peut considérer que la carte du Bateleur, premier des arcanes majeurs, symbolise le départ d’un voyage initiatique. Le tarologue, de par sa formation et à l’aide d’un tirage spécifique, entre en relation avec le chemin de vie du consultant. Son interprétation se fait toujours sur la base de l’évolution du sujet.
Kevin Gilet