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« La nuit n’est jamais noire car les étoiles l’habitent, mais plus encore la lumière de l’âme qui brille comme mille soleils… ». Ainsi s’exprime, sur un forum du Web, mysticam 974, un internaute tenant à garder l’anonymat. Cette magnifique phrase témoigne d’une réalité qui, bien qu’abstraite et inatteignable avec les cinq sens, reste cependant de l’ordre de l’expérience humaine. La parapsychologie se situe au niveau de ce sixième sens, comme une possibilité de voir au-delà des contingences…
Les parapsychologues sont persuadés qu’il est possible d’acquérir des connaissances donnant accès à un monde subtil susceptible d’éclairer notre existence. Mais c’est en soi-même que chacun doit d’abord chercher les clés. L’ésotériste bulgare Peter Deunov explique qu’il existe un principe primordial, une conscience divine qui pénètre toute chose, de la plus microscopique à la plus grande, et ce dans tous les plans du cosmos. Cette conscience cosmique contrôle et dirige tout, dans la vérité, avec amour et sagesse. La parapsychologie œuvre pour que chacun devienne source de lumière.
Communier avec la vie
Trouver son chemin nécessite l’émergence d’un désir issu d’un lâcher-prise sur des rationalisations limitatives. La numérologie, l’astrologie, la médiumnité, la voyance, la cartomancie, le reiki, le chanelling, deviennent alors autant de poteaux indicateurs sur une voie possible de communion avec soi-même, avec les autres, avec la vie. L’objectif de ces différentes méthodes consiste avant tout en une reconnexion avec le sens de l’existence, reconnexion qui permet de dénouer les situations de blocage inhérentes à toute incarnation. Ces obstacles sont seulement de passage et leur nature est de passer. Les nuages traversent le ciel ; tu ne t’attends pas à ce qu’ils y demeurent, tu acceptes leur passage dans l’air qui les pousse et les dissout. Le lendemain, tu n’imagines pas revoir là-haut les mêmes nuages. Tes soucis quotidiens sont pareils à ces nuages et c’est comme tels que tu devrais les traiter. Ces paroles d’un Sage du sud de l’Inde, Sathya Sai Baba, rapportées par Graciela Busto dans son ouvrage « Sai Baba, le Seigneur », publié aux Éditions des 3 Monts, reflètent la posture positive d’un praticien des arts divinatoires. Tournée vers l’avenir, cette sagesse ne s’attache pas inconsidérément aux difficultés du moment mais ouvre sur un futur où elles n’auront plus cours. Cette manière de voir reste la seule façon de se réconcilier avec le véritable Soi.
Éclairer sa part d’ombre
L’obscurité n’existe qu’en rapport avec la lumière. Le voyant, avec support ou sans support, éclaire cette part d’ombre grâce à sa capacité à interpréter les formes qu’elle prend. Pour exemple, le cristallomancien, au travers des effluves de la boule de cristal, discerne les axes qui sont empruntables pour retrouver un emploi comme autant d’opportunités que le consultant n’avait jamais envisagées consciemment jusqu’ici. Il en est à l’identique pour l’astrologue interprétant un thème de naissance à la lumière des potentialités cachées du natif. Fort de ces éclaircissements salvateurs, des mises en actes sont dès lors possibles là où l’immobilisme régnait.
Consulter et s’initier
Même s’il est de coutume de penser que les arts divinatoires relèvent d’un don et qu’ils ne s’apprennent pas, ce présupposé n’est cependant pas tout à fait exact, en tout cas en ce qui concerne certaines disciplines. Témoins de nombreux consultants qui, à la suite d’une consultation de tarologie, de numérologie ou d’astrologie, ont émis le désir d’en savoir plus. Certains spécialistes expérimentés pensent, au contraire, que cette discipline peut se transmettre, lorsqu’un minimum de pré-requis est présent. Il s’agit avant tout de faire preuve d’une réceptivité de qualité et d’un réel désir d’apprendre à développer son intuition. Des cours sont accessibles à cet effet. Une occasion supplémentaire de s’initier à la lumière qui brille à l’intérieur de tout un chacun…
Jacqueline Bessart
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