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La nature fait bien les choses. Subtile, elle nous a
pourvus de capacités intuitives efficaces. Sans le
savoir la plupart du temps, nous les utilisons à bon
escient. Mais nous pouvons aussi les ignorer et
même les bloquer. Cependant, lorsque nous sommes
malades, après avoir eu recours à la médecine, il
nous reste, si la situation est grave, le recours à la
prière ou… à la voyance !
Même si le XXème siècle nous a largement mis sur la
route de l’école de soi, il demeure une évidence : il
est bien difficile de se rassurer lorsque notre santé
défaille, au point d’entrouvrir la porte sur le monde des ténèbres.
Avec beaucoup de retenue, nous n’osons pas pleurer,
nous n’osons pas plus affoler notre entourage. Pourtant, quand
le diagnostic tombe comme un couperet, tout s’effondre. Le
sol se dérobe sous nos pas, on se sent seul. Cécile en témoigne,
elle qui a appris à 29 ans qu’elle avait un cancer du sein : La nouvelle m’a littéralement clouée sur place. J’ai senti mon
cœur s’arrêter à cet instant. Le médecin me parlait et je le
voyais articuler au loin des phrases qui devenaient de plus en
plus inaudibles. Je comprenais que c’était très sérieux. Mais
je ne pouvais entendre car mon petit garçon n’avait que seize
mois… Trouver la paix intérieure
Quand nos forces nous abandonnent, quand la religion devient
trop abstraite face à la peur,verseau nous avons besoin de réponses
immédiates. Marc Zaragoza, voyant canadien, en atteste : Un
grand nombre de consultations d’urgence surviennent à la
suite d’un diagnostic médical qui affecte, voire terrorise, le
malade. Les traditions ésotériques offrent des ouvertures très
positives car elles sont avant tout humanisantes. Il est regrettable
que le monde moderne les tiennent à l’écart. Malgré tout,
leur clientèle se fait par le bouche à oreille. Car il est une certitude
: quand l’angoisse nous paralyse, connaître notre avenir nous apaise, tout simplement car nous avons alors l’impression
véritable de pouvoir (re)prendre les choses en main. Le
fait de redevenir acteur de notre existence permet de trouver la
paix intérieure. Cécile se veut convaincante et y parvient : Ayant touché le fond en apprenant ma maladie, je suis même
allée à Lourdes. Je ne me résignais pas à mourir en laissant à
d’autres le soin d’élever mon enfant. Mais je ne retrouvais pas
suffisamment le calme qui m’habitait avant l’annonce fatale.
Une amie m’a alors donné l’adresse d’une voyante, Nadine.
Dubitative, j’y suis quand même allée. J’ai eu en face de moi
une femme intelligente, cultivée et sensée. Elle m’a demandé de lui expliquer ce qui m’inquiétait. Curieusement, elle a
retrouvé ce qu’elle a appelé la racine du mal : ma grand-mère
maternelle décédée d’un cancer du sein lorsque j’avais…
seize mois ! J’ai vérifié l’exactitude de cette information
auprès de ma mère. Nadine m’avait aussi dit, lors de notre
première entrevue, que je faisais du sport dans un club qui ne
me convenait pas du tout. Si je pratiquais effectivement le
golf, je n’avais pas pour autant le sentiment de quelque chose
de néfaste. Nadine a beaucoup insisté. Je lui ai parlé alors
(sans grande conviction) de Sylvain, mon professeur. Il est
vrai que son humour caustique me coupait le souffle. Nadine, à la façon d’une thérapeute, me demanda de réfléchir à cet
homme et de retourner la voir deux mois plus tard. Entre
temps et curieusement, Sylvain avait été renvoyé du golf pour
une sombre histoire d’argent. J’en informai la voyante qui me
dit que c’était un mal pour un bien. Elle reprit sa boule de
cristal (son support) et me dit que je devrais quoi qu’il en soit
quitter mon club sportif. Je ne guérirais qu’à cette condition !
Ce que je fis, vous vous en doutez. Après toutes les misères
dues à ma santé déficiente, j’ai peu à peu pris l’habitude de
regarder le golf à la télé. Jusqu’au jour où en suivant une
compétition, j’ai réalisé que ma soeur avait perdu l’usage de
ses jambes dans un accident de la circulation pendant la
guerre du Golf…
Ainsi et après ce témoignage bouleversant, on peut en déduire
que la voyance ne s’oppose pas fatalement à la science.
L’humaniste, quel qu’il soit, ne peut être que salué et félicité.
Le secret dévoilé
Cécile a depuis eu confirmation de sa guérison par le cancérologue
qui la suit. En outre, elle dit ne plus connaître d’anxiété
lors de ses visites annuelles à l’hôpital : J’ai réalisé,
grâce à la voyance, que nous avons toutes les clés en main. Il
suffit de faire des liens…
Le secret se trouve bel et bien ici. Marc Zaragoza ajoute que la
voyance repose sur 1/3 d’intuition, 1/3 de logique, 1/3 d’intelligence
du cœur. On le croit aisément, d’autant que les statistiques
sont parlantes : 79 % de personnes consultant régulièrement
des voyants assurent obtenir des réponses fiables qui
orientent aussi bien leurs décisions professionnelles que sentimentales
! Trois sondages effectués au Canada en 2005 dans
des régions aux mentalités très différentes le confirment
(Québec, Ontario, Alberta). Il est bien sûr certain que tout le
monde n’adhère pas aux prédictions, aussi sérieuses soient-elles.
Mais tout un chacun possède une sensibilité qui le
conduit indéfectiblement jusqu’au moyen correspondant à ses
besoins spécifiques pour identifier le bon rail à suivre. Ceux
qui éprouvent de grandes difficultés à emprunter la voie qui est
la leur sont souvent des profils qui ont l’art de transgresser
limites et lois. Mais l’inconscient a potentiellement de quoi
nous remettre dans le droit chemin si nous nous égarons. Il ne
tient qu’à nous d’accepter que notre principale ennemie est
notre culpabilité qui cache souvent et paradoxalement de la
violence émotionnelle. Celle qui nous condamne à faire compliqué
et douloureux au lieu de faire simple et confortable…
Dominique Roby
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