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Il y a quelque chose de paradoxal lorsque les critiques adressées aux voyants viennent de personnes, soit qui n’ont jamais approché un de ces professionnels, soit qui se réclament d’une religion qui a tendance à ériger des dogmes relevant eux-mêmes d’une interprétation du monde pas toujours rationnelle… Heureusement, la chasse aux sorcières et aux sorciers n’a plus réellement cours, d’autant que bien des Grands de ce monde font appel, en privé, aux compétences des voyants…
Être voyant professionnel ne relève pas seulement d’un don mais demande, pour qui a choisi ce métier, de solides capacités relationnelles et un désir réel d’aider autrui. Témoin, un large public, toutes professions et classes sociales confondues qui, loin d’être soupçonné d’une béate crédulité, trouve chez ces spécialistes du présent et de l’avenir une écoute, positive, suivie d’une piste de réponse.
La déontologie du voyant
Ne s’improvise donc pas voyant qui veut ! Selon une charte suivie par une grande majorité d’entre eux, les spécialistes de la divination sont conscients et informent leurs consultants que, comme toute discipline, la voyance a ses limites. Aussi se réservent-ils le droit de refuser une consultation qui n’entrerait pas dans le cadre de ses compétences. Le respect de l’individu fait partie de l’éthique et de la déontologie de toute relation d’aide. La voyance ne déroge certainement pas à cette règle.
Qu’est-ce qu’un bon voyant ?
La voyance relève a priori d’un don. Toutefois, comme tout talent, il peut être caché et demander à être exploité. Ainsi, la tarologie, l’astrologie, les voyances avec support se travaillent et peuvent devenir une véritable passion au service d’autrui. Quant aux voyants sans support, ils ont l’habitude d’utiliser le terme flash pour indiquer que des visions leur viennent sans que l’intellect y soit pour quelque chose. Toutefois, c’est surtout le consultant qui fait le bon voyant, tout simplement parce que celui-ci sent que ce qui lui est dit a un sens évolutif pour lui.
Gérard Frèche
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