L’eau est indispensable sur terre, aussi bien pour les Hommes que pour les végétaux ou les animaux. Sans elle, la vie n’existe pas. En atteste la recherche menée par nos astronautes sur les ressources des planètes de notre système solaire !
Nos apports en eau proviennent essentiellement des aliments ingérés et, principalement, des boissons. Une quantité très variable selon l’individu, en fonction de son activité physique, d’un environnement climatique et de ses habitudes au quotidien. Du côté fonctionnel, l’eau est utilisée pour la bonne marche des reins, éliminée par évaporation dans l’air expiré, par la peau, les urines et les selles. En dehors de tout contexte de maladie comme la fièvre ou la diarrhée, un apport de 1,5 litre d’eau à 2 litres par jour est recommandé, nécessitant d’être augmenté en été, surtout en période de canicule ou lors de la pratique d’une activité sportive.
Apprenons à boire de l’eau sans soif !
En effet, lorsque la soif se déclenche, la carence en eau est déjà là. Pourtant, nous disposons de quatre grands types d’eau. L’apport en minéraux de l’eau du robinet est variable selon le lieu. Elle doit répondre à des règles hygiéniques strictes et présente parfois un petit goût chloré, signe de sa propreté mais peu agréable. L’eau de source est une eau souterraine naturelle potable, de teneur variable en sels minéraux. Les eaux gazeuses contiennent du gaz carbonique dissous. Une eau minérale est nommée ainsi car elle est thérapeutique et reconnue par les organismes officiels. Sa teneur plus ou moins marquée en minéraux et oligo-éléments spécifiques, tels le calcium, le sodium ou le magnésium, lui confère des vertus bénéfiques. Quel que soit notre choix, l’eau demeure un atout santé pour chacun d’entre nous, à adapter en fonction de nos envies et de nos besoins.
L’eau minérale et ses indications
Fiable sur le plan de sa pureté et de composition stable, une eau minérale peut être sélectionnée en fonction de ses caractéristiques. Les eaux faiblement minéralisées sont préférentiellement choisies pour les nourrissons. D’autres seront recherchées pour leurs vertus hépatiques comme draineur du foie ou pour aider à résoudre une constipation. Un cardiaque, astreint au régime sans sel, choisira une eau peu salée et veillera à limiter sa consommation en eau gazeuse. Certaines eaux riches en magnésium sont un excellent moyen de se supplémenter dans ce domaine, en périodes de stress, de fatigue, de régime, lors des entraînements sportifs et surtout lorsqu’une alimentation peu diversifiée en fruits et légumes et fruits secs ne permet pas un apport suffisant. Le magnésium est reconnu pour ses effets bénéfiques contre l’anxiété, les crampes, l’asthénie. Dans le même esprit, certaines eaux riches en calcium sont intéressantes en situation de carence mais déconseillées pour les profils sujets au calcul rénal.
Préserver l’eau sur notre planète
Depuis quelques années, la sensibilisation des populations pour une gestion adaptée de notre eau s’est développée. Le WWAP, créé en 2000, Programme National pour l’évaluation des ressources en eau, travaille sur ce thème et a présenté en mars, son troisième rapport : « L’eau dans un monde qui change ». Il s’agit non seulement de comprendre et de gérer nos apports en eau afin de permettre à tous d’en profiter sur l’ensemble de la planète mais également de s’assurer de sa qualité : une eau propre et potable. Entre fleuves et rivières, eaux de pluie et réserves souterraines, la répartition en eau douce à la surface de notre planète reste inégale. Dans certains pays, la sécheresse domine. En attestent les grands déserts d’Afrique ou du Moyen-Orient. Selon le WWAP,
bien que l’eau soit la première substance de la planète, elle n’est formée qu’à hauteur de 2,53% d’eau douce, le reste étant de l’eau de mer. Les 2/3 de cette eau douce sont en outre mobilisés dans les glaciers et les neiges éternelles. Dans le secteur professionnel, les industries et le secteur agricole en sont également de grands consommateurs mais, dans le même temps, ils deviennent source de pollution… L’alerte est donnée. De nouvelles habitudes, à tous niveaux, sur le plan individuel également, doivent permettre l’émergence de fonctionnements différents, allant dans le sens d’une meilleure utilisation de nos réserves en eau, de sa qualité et d’une protection de notre environnement. À l’image des enfants de la ville de Guérande, pour lesquels un programme inhabituel est en cours, c’est-à-dire des ateliers de jardinage afin de leur apprendre à travailler la terre, le plus naturellement possible, avec les
recettes de nos ancêtres. Sans produits toxiques. Pour notre santé à tous !
Caroline Aladjan