Le père de ce peintre français était un maçon réputé, maître en la matière, d’Aix en Provence. Rien d’étonnant alors à ce que François-Marius Granet soit très tôt sensible tout d’abord à l’architecture végétale puis à la peinture. D’autant que les choses sont plutôt bien faites dans son cas : il a un ami très cher en la personne d’Auguste de Forbin. Il accompagne d’ailleurs ce peintre jusque dans la capitale française et réussit ainsi son intégration dans l’atelier réputé de David dans lequel il séjourne deux ans, de 1799 à 1801. Son lieu de vie n’est autre que le couvent (désaffecté) des Capucins qui héberge Ingres. Une inspiration solide prend naissance dans cet univers religieux. On peut, de fait, penser que c’est cet endroit marqué de spiritualité qui lui suggère de rejoindre Rome. Il s’y rend en 1802 et y reste jusqu’en 1819 ! : Vue intérieure du Colisée à Rome. Sa jolie réputation s’installe au point d’imposer ses propres critères picturaux, notamment dans la restitution des scènes paysannes. Granet est, quoi qu’il en soit, un peintre de génie : aquarelles et pochades sont à l’image de son immense talent. Ses représentations renvoient la lumière de façon exceptionnelle (Jeune dessinateur - 1818). Son retour en France est salué par des postes de prestige qui lui sont attribués, comme la charge de conservateur des peintures du Louvre en 1826. Quatre ans plus tard, il se voit confier la direction des Galeries historiques de Versailles.
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