Même si cet artiste américain débute ses études à Boston, il n’a qu’une envie : les poursuivre à Paris ! Il réalise son rêve en 1948. Les représentations virtuelles ne sont pas l’apanage de Kelly. Ainsi s’applique-t-il à toujours placer du réalisme dans ses compositions (Fenêtre – 1949). Sa technique picturale reste singulière : des supports de taille identique, sur lesquels est appliquée une seule couleur par panneau, sans aucune transition. Ce clivage de tons devient en quelque sorte sa marque de fabrique (Couleurs pour un grand mur – 1951). C’est cette même année 1951 qui voit Ellsworth Kelly de retour aux États-Unis. Il perpétue son art qu’il « schize » davantage encore (Rouge, bleu, vert). Ses tableaux sont systématiquement bidimensionnels. Ils présentent également une symétrie parfaite, comme une recherche constante de miroirs totalement équilibrés. Une véritable obsession…
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