Né à Nantes, Tissot aime Londres qui le lui rend bien. Il s’avère très difficile de définir la personnalité de ce peintre français tant il oscille dans les extrêmes. C’est en 1859 qu’il se familiarise avec le style de Henry Leys. C’est également lors de cette période belge qu’il accorde une vraie importance aux Prérubénistes. Il s’en inspire largement (Danse de mort, 1860). Avec ce courant, il remonte le temps et ses toiles représentent des êtres qu’il habille à l’ancienne (Une incessante histoire, 1872). Il fréquente aussi Degas et ses supports en attestent, comme en témoigne la Veste rouge, réalisée en 1864. Jacques-Joseph Tissot développe progressivement un intérêt pour les scènes religieuses. Ainsi se rend-il plusieurs fois en Palestine. Illustrateur de textes sacrés, comme la Bible, Tissot est de surcroît un très grand graveur qui a marqué son époque.
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