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La psycho
dans Signes & sens
Diplômes :
mettre toutes les chances
de son côté
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Examens et concours ne sont pas réservés aux plus jeunes d’entre nous. Tout au long de votre vie, vous pouvez entamer une reconversion, rêver d’une promotion passant par un diplôme… Pour mettre toutes les chances de votre côté, de nombreux « trucs » et méthodes ont fait leurs preuves.
Pour ne pas échouer lors d’une épreuve, le plus important est de bien se préparer. Divers aspects sont à prendre en compte, dont la psychologie. Si vous doutez trop de vous et de vos capacités, travaillez là-dessus. Car si vous êtes convaincu(e) que vous êtes indigne de réussir, aussi intelligent(e) que vous soyez, vous ne réussirez pas. Surtout dans le cas des concours, encore plus stressants et difficiles que les examens.
Se poser les bonnes questions
Pour être efficace, essayez de définir quelle est la méthode d’apprentissage qui vous est propre, chacun d’entre nous ayant une façon différente d’assimiler des données. Votre mémoire est-elle visuelle ou auditive ? Votre intelligence, de type linguistique, logique, spatiale, corporelle, musicale, sociale ou intra-personnelle ? Selon le cas, vous ne réviserez pas de la même façon. Un « linguistique » aura intérêt à reformuler ses cours avec ses propres mots, un « social » en parlera avec d’autres personnes, un « spatial » aura recours aux images, etc.
Entraînez-vous, faites le plus souvent possible les exercices publiés dans les annales dans des conditions aussi proches que possible de celles du jour J (préparation, durée, isolement…). Si vous en ressentez le besoin et que vous en avez les moyens, n’hésitez pas à vous inscrire dans un institut de préparation aux examens et concours. Les professionnels de ces instituts – à condition de bien les choisir – peuvent vous apporter une aide précieuse pour préparer vos écrits et vos oraux. Les exercices de simulation (et leurs corrigés) s’avèrent aussi particulièrement efficaces. Le fait de rencontrer d’autres personnes ayant les mêmes objectifs que vous est également très stimulant et ne peut que favoriser la motivation et… l’émulation.
Quand la date fatidique se rapproche, surtout ne paniquez pas ! Il ne sert à rien de mettre les bouchées doubles quelques jours avant l’examen. Au contraire, prendre du repos est impératif. La réussite n’est pas proportionnelle au temps passé à bachoter (même si un minimum de travail est, bien sûr, requis).
Une préparation digne d’un grand sportif
Les grandes idées que vous étudiez ne doivent pas vous faire oublier les réalités terrestres, même si elles sont aussi importantes que la nourriture ! Une bonne alimentation peut ainsi vous aider à réussir vos examens. Vous avez besoin d’énergie. Mangez de façon variée et équilibrée : fruits, légumes, poisson, viande, produits laitiers, féculents. En revanche, évitez l’alcool et la junk food, sans aucun intérêt nutritif. Les sucres lents (pâtes, céréales…) sont particulièrement recommandés les jours d’examen. On ne saurait que trop vous conseiller, lors du matin tant attendu, de vous servir un petit-déjeuner copieux, avec des céréales donc, mais aussi un produit laitier, un jus de fruit frais, du pain et du beurre.
La veille de l’examen, il est évidemment trop tard pour apprendre quoi que ce soit de nouveau. En revanche, une petite révision générale n’est pas inutile. N’en faites pas trop cependant et cherchez avant tout à vous détendre. Surtout, couchez-vous tôt. Si l’anxiété vous gagne, faites de la relaxation ou parcourez un magazine qui vous permette de vous évader.
Le jour J, essayez d’être un peu en avance (idéalement, vous aurez déjà repéré les lieux). Une fois l’épreuve commencée, si vous ne comprenez pas bien une question ou si vous ne vous souvenez plus de la réponse, passez à la question suivante. La mémoire vous reviendra peut-être. N’hésitez pas à changer de position, cela peut vous aider à lutter contre les stress. Ne vous affolez surtout pas si d’autres candidats ont fini bien avant vous. Il n’y a pas de prime à la rapidité ! Et si, malgré tous vos efforts, vous avez échoué, ne désespérez pas. Ce n’est pas parce que vous avez été recalé que tout est perdu pour vous. Cependant si vous êtes touché(e) au plus profond de vous-même et que vous estimez que votre avenir est remis en question, n’hésitez pas à vous faire aider. Enfin, gardez en mémoire l’exemple de ceux qui, après un ou plusieurs échecs, ont fini par atteindre leurs objectifs. La ténacité s’avère souvent payante.
Géraldine Noiret
Faire goûter l’enfant à la réussite :
une stratégie gagnante !
Pour que votre enfant se surpasse, pour qu’il développe un sentiment de compétence et qu’il puisse acquérir le sens des responsabilités, fournissez-lui des occasions de vivre des expériences valorisantes et significatives comme :
- exécuter régulièrement une tâche à son goût (prendre soin d’un animal)
- pratiquer des loisirs qui l’intéressent (amasser diverses collections, s’initier à l’informatique, aux jeux vidéo, suivre des cours de musique, de langue, etc.)
- participer à des activités parascolaires structurées et adaptées à ses goûts et à ses talents. Il peut y faire valoir diverses facettes de lui-même comme, par exemple, sa motricité ou son côté artistique. Il n’est pas astreint, au cours de ces activités, à la dimension intellectuelle, comme à l’école. Les activités sportives et culturelles, individuelles de préférence (au début surtout), sont tout indiquées. Elles permettent à votre enfant d’expérimenter le contrôle de ses émotions et de ses mouvements dans des contextes variés (karaté, natation, soccer, gymnastique, danse, ski, tennis, badminton, patinage sur glace ou à roues alignées, pêche ou randonnée pédestre).
Les activités sociales proposées chez les scouts ou dans les colonies de vacances peuvent aussi lui fournir un cadre attrayant et sécurisant. Les activités motrices sont indispensables à l’enfant et elles peuvent être une source de plaisir et de communication haute en couleurs pour toute la famille.
Colette Sauvé*
*Pour en savoir plus, lire :
« Apprivoiser l’hyperactivité et le déficit de l’attention », Éditions de l’Hôpital Sainte-Justine.
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