La psycho
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      Je ne cherche pas,
      je trouve !

      Je ne cherche pas, je trouve !
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      « Je ne cherche pas, je trouve ! »… Ainsi s’exprimait Pablo Picasso. Les ontologues, à la réflexion, diraient certainement qu’il n’y a rien d’étonnant dans cette affirmation puisque nous sommes immergés dans un magma énergétique qui contient toutes les solutions à nos problèmes.

      Jacques Lacan, un peu à l’identique, a assuré que, même si nous posons une question, la réponse sommeille à l’intérieur de nous. Curieusement, c’est d’ailleurs plutôt lorsque tout va mal (ou semble mal aller) que nous nous raccrochons à ce système de pensée qui devient alors magique, avec résultats souvent rapides à la clef…

      D’immenses possibilités


      Il est cependant intéressant de constater un phénomène paradoxal : un petit enfant croit en un grand destin, un adulte voit ses possibilités en tout petit ! Le premier se sert d’une loupe, le second d’un microscope. En fait, ce changement de perception est lié à une angoisse du temps – parfois dévastatrice – dans la mesure où l’âge avançant, l’individu se trouve confronté à la réalité : le sablier est à l’œuvre dès que nous poussons notre premier cri et le temps qui passe mène à la mort. Chaque jour un peu plus. Le petit d’Homme n’a pas tout à fait cette problématique ; effectivement, l’enfant possède une très grande capacité fantasmatique qui lui permet d’intemporaliser son existence et, par voie de conséquences, d’y mettre les projets les plus audacieux. Ceux-ci ne sont cependant pas à banaliser. Françoise Dolto disait qu’il serait sage que tout parent note systématiquement la façon dont son héritier s’imagine dans son propre avenir. Ce type de récits a toujours du fondement. C’est ainsi que Madame Dolto aimait relater aussi que, toute petite, elle voulait (déjà) être « médecin d’éducation»…

      Le danger d’un cadre psychorigide


      Face à la vie en société, il n’est pas question de faire l’impasse de l’obligation de limites à respecter, c’est une évidence. En outre, il ne s’agit pas de faire de nos légitimités et de nos singularités un système étriqué dans lequel c’est ni fait ni à faire. Le politiquement correct ne peut en aucun cas permettre la moindre réalisation. L’excellent ouvrage « Crises familiales : violence et reconstruction », paru aux Éditions In Press (sous la direction de Gérard Derechef), fait état de la confusion qui règne, notamment, dès que la famille s’agrandit : Le groupe familial lutte contre le changement et tente de maintenir défensivement les membres de la famille dans l’immobilisation et l’indifférenciation… Autrement dit, l’ennemi numéro 1 reste la fidélité familiale, souvent séculaire, qui impose des tendances affectives et/ou sociales que tout élément de la filiation a intérêt à pérenniser s’il ne veut pas être exclu d’un clan aux appartenances majoritairement discutables. Dans le cas d’une extrême rigidité, l’individu cherche et… ne trouve pas ! C’est-à-dire qu’il se cherche et y trouve les autres… Cette fausse identification n’autorise jamais la liberté des actes et des actions. Trois générations de notaires ou de pharmaciens ou d’enseignants ou de cancéreux ou de suicidaires ou de divorcés… font implicitement figure de faussaires, même si l’apparence se veut aseptisée. Ces « bonnes » relations filiales entraînent, malgré tout, bien des dérives et ce sont quelques drames ou tragédies – que la famille ne s’explique pas – qui cherchent désespérément à indiquer que l’obéissance rigidifiante déjoue pernicieusement l’appropriation de sa véritable identité.

      Un jeu d’enfant


      Si les familles ont un devoir de transmission, encore une fois, à nous de ne pas ériger une forteresse qui nous barre de ce qui nous convient. Combien d’individus diplômés, sérieux, ambitieux, sont sans emploi ? Combien de sujets souffrent d’une incapacité à trouver un partenaire ? Combien de couples s’inscrivent dans la douleur de ne pas arriver à être parents ? Combien finissent par accepter et donc par croire, le cœur gros, qu’il n’y a plus rien à faire ? C’est d’ailleurs à ce point précis qu’il faut réagir : en fait, il y avait et il y a à dire. Combien même l’entourage le vivrait mal. Ne pas trouver (quel que soit le domaine concerné) résulte d’un mutisme, parfois déguisé. Dire pour subvertir : la tourmente ne sera rien à côté de la dureté et de la difficulté à ne pas exister. Nos aïeux le savaient pourtant bien, eux qui nous rassuraient en nous révélant une vérité : Mais puisque tu existes, il y a fatalement un amoureux – (une amoureuse) – qui t’attend quelque part – ou un travail… La psychanalyse – à juste titre – préfère remplacer le terme épreuve par obstacle. L’obstacle se franchit, l’épreuve n’affranchit pas en son intention l’humain. Hors des sentiers battus, hors du verbe conformiste, se situe le partenaire ou l’emploi idoine. La communication – la vraie – permet de faire ce que l’on dit. Le tout consiste à ne pas se tromper d’interlocuteur. Il convient, en fait, de se positionner pour que celui-ci ne rentre pas dans les mêmes critères moraux – voire moralisateurs – familiaux. Comment ne pas se tromper ? En fait, la meilleure approche consiste à objectiver la nature de nos désirs, puis à trouver le bon médiateur.
      Gilbert, 67 ans, était fils d’agriculteurs. Enfant unique, ses parents voulaient qu’il reprenne les rênes de l’exploitation ancestrale. Lui était répété régulièrement que les études ne servent à rien, alors que l’ado voulait être médecin. Gilbert s’est confié à son instituteur qui, conscient du potentiel intellectuel de l’élève, a su trouver les mots pour que le couple parental entende. Cependant, tout s’est joué positivement car Gilbert ne s’est pas trompé d’intermédiaire. Cet instituteur se passionnait pour Pasteur, le chimiste et biologiste célèbre. Par sensibilité commune, l’élève et le maître « s’entendaient ». Ils parlaient la même langue et tenaient le même langage. Le lien étant déjà inscrit, il a pu continuer son œuvre juste et favorable. Trouver, en d’autres termes, consiste à être en adéquation avec un autre, de même nature psychologique. Nous le savons, nous qui nous plaignons de ne pas être compris de certains. Encore faut-il faire l’effort de tordre le cou à nos complexes : si l’interlocuteur est fréquenté par souci de domination ou, au contraire, par séduction pour tenter de rivaliser avec lui, rien de satisfaisant ne se produira. En revanche, s’adresser à un tiers, aux mêmes désirs que les nôtres, qui met ses acquis et sa disponibilité à disposition, déverrouille l’échec. Cette interaction et cet échange s’appellent tout basiquement l’altruisme.

       

      Chantal Calatayud

       

       

      Ne plus se laisser faire !

      Certains courageux arrivent à se détacher des pressions inconscientes de leur famille, pour ne pas sombrer effectivement dans la dépression. Ils y parviennent dès que leur est donnée la chance, à coups d’extrême lucidité, d’un combat loyal. Souvent, la rencontre dans l’altérité ouvre la voie et la voix (enfin !) mais, parfois aussi, une publication littéraire ou un film fait l’affaire.
      Alexandre, alors âgé de 28 ans, était épris de Marion, de dix ans son aînée. Verrouillé par une éducation protestante sévère, le jeune homme s’interdisait cette union jusqu’au jour où il a lu une interview de l’animateur TV Laurent Boyer qui relatait très positivement l’histoire de son couple avec la chanteuse Alice Dona, celle-ci étant beaucoup plus âgée que son compagnon. La levée des résistances d’Alexandre s’est effectuée grâce à cette belle histoire d’amour. On peut en déduire que ces deux personnages connus et reconnus par la France entière, au talent incontestable, ont permis à ce jeune homme de quitter des idées démoniaques, récurrentes, excluant toute union non formatée et non orchestrée par des décennies de mariages, exigeant que le mari soit plus âgé que l’épouse.

       

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