La psycho
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      Michael Balint,
      entre médecine et psychanalyse

      Michael Balint, entre médecine et psychanalyse
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      Michael Balint, de son vrai nom Mihály Bergsmann, est un psychanalyste d’origine hongroise, né en 1896 à Budapest et mort en Angleterre en 1970. En Grande-Bretagne, il est devenu l’un des plus importants membres du Middle Group anglais. Bien que psychanalyste, il restera aussi et toujours médecin et sera le premier à proposer pour les généralistes un groupe d’analyse des pratiques.

      Le père de Michael Balint rêvait d’être spécialiste. Il ne sera qu’un médecin généraliste compétent et strict. Adolescent, Michael le suit dans ses tournées. Il est cependant frustré de constater que son père, comme les autres médecins, ne prend pas suffisamment en compte les facteurs psychologiques dans le traitement. Lorsqu’il devient à son tour médecin, son œuvre et ses réflexions s’axent à la fois sur la pratique médicale et sur les questions relationnelles. Ainsi Michael Balint restera-t-il médecin toute sa vie et ce, malgré son influence dans le domaine de la psychanalyse.

      L’approche psychologique du médecin


      Pour Balint, l’enseignement de la psychologie médicale et de la psychanalyse sont inopérantes pour la pratique du médecin généraliste, face à sa réalité quotidienne. Il conçoit alors une forme de psychothérapie adaptée à la pratique du médecin. Il constate que le malade, devant le soignant, est dans une certaine forme de régression, l’amenant à être dans un rapport de domination face au praticien. De fait, le patient devient au même titre que la maladie un objet à soigner. Il attire donc l’attention du généraliste sur le fait que le malade ne doit pas être seulement identifié par sa maladie mais qu’il est un sujet à part entière. Il va plus loin, en questionnant aussi la position du médecin, notamment dans les projections qu’il peut avoir avec son malade. Balint parle de la fonction apostolique : chaque médecin a une idée vague mais inébranlable du comportement que devrait adopter le patient. Il poursuit sa réflexion en mettant en évidence que l’angoisse que provoque la maladie du patient vient, en quelque sorte, contaminer et angoisser à son tour le médecin. Ce processus réactive une faille inconsciente chez le soignant: Le malade me fait mal là où je suis déjà blessé…

      Les groupes Balint


      Fin des années 1940, Balint met en place des groupes de supervision s’adressant principalement à des médecins généralistes. Ces groupes doivent permettre de présenter des cas cliniques, où le médecin fait part de ses interrogations dans la relation avec son patient. Après l’énoncé du cas, la libre expression de chacun tentera de clarifier le problème posé par une multitude de questions, d’associations libres, d’hypothèses, sans jugement de valeur. Pour le docteur J. F. Coudreuse, le groupe Balint permet de pouvoir parler de soi en tant que professionnel : Le groupe Balint n’est pas une psychothérapie ni une analyse groupale, le leader animateur du groupe étant garant des non-intrusions. Les séances visent principalement à reconnaître la subjectivité du malade et du médecin.

      Une démarche psychanalytique


      Michael Balint, en tant que successeur de S. Ferenczi, s’inscrit dans la filiation des psychanalystes. Mais, contrairement aux grands noms de la psychanalyse qui, à l’instar de Freud, ont abandonné leur titre de médecin pour devenir pleinement psychanalystes, Balint est resté praticien. C’est à ces derniers qu’il a décidé de s’adresser, s’opposant ainsi aux principes même de la pensée freudienne qui prône une ouverture sur les sciences humaines, englobant la psychologie, la philosophie, l’anthropologie, l’ethnologie, la mythologie… Balint a amené un éclairage analytique dans le champ de la médecine mais il réfute une certaine partie de la psychanalyse, partie qu’il juge, dans son livre « Techniques psychothérapeutiques en médecine », comme une atmosphère quelque peu ésotérique et confinée… Dans la conception thérapeutique qu’il a forgée, le médecin, et surtout le généraliste, est au cœur de la relation avec le patient. Le médecin ne sort donc pas de cette position pourtant combattue de supposé savoir. Dans le même ouvrage, il relate le cas d’un médecin qui, tour à tour, endosse les rôles de généraliste, de psychothérapeute et de spécialiste. Il raconte le rôle de ce médecin de cette façon : Étant omnipraticien, le docteur M. était toujours disponible, sans aucune formalité, chaque fois qu’on avait besoin de lui. Il est troublant de voir que la position centrale, dans le dénouement de la maladie, incombe au généraliste et non au patient. Cette position s’éloigne de la pensée de Balint, qui voulait mettre en place une relation subjectale, où le patient serait pleinement acteur de sa maladie. Cette fonction d’omnipraticien paraît empêcher une telle relation et laisse le malade et sa maladie comme un objet qu’il faut soigner.



      Dominique Séjalon



      Homéopathie et psychisme

      La spécificité de l’homéopathie réside dans le fait que la prise en compte de la psychologie du patient est essentielle pour que le médecin établisse diagnostic et prescription. Ainsi l’homéopathie fait-elle partie des médecines douces dites holistiques, comme l’acupuncture chinoise. Les symptômes y sont traités après un entretien conséquent qui va déterminer le profil unique du patient. Un remède homéopathique sera alors proposé en fonction de la pathologie mais surtout en fonction du terrain et donc du sujet. Le public ne s’y trompe pas et s’intéresse de plus en plus à cette forme de prise en charge, notamment en terme de prévention. Ce qui n’exclut en aucune manière la consultation allopathique, qui garde toute son efficacité et son pouvoir curatif lorsque les symptômes sont sérieux.

       

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