Plusieurs facteurs peuvent entrer en jeu dans ce trouble de la sexualité qui, d’après un sondage effectué en France en 2004, concerne environ 32 % de la population masculine (pour une tranche d’âge de 18 à 65 ans). Ce qui est considérable… Tout d’abord, il faut savoir que les hommes, concernés par ce qui est abordé par eux comme un handicap majeur, décrivent un père particulièrement sévère, autoritaire et… castrateur. Leur enfance ne s’est pas déroulée sous le sceau d’une vraie communication. En outre, ils fantasment – souvent à juste titre – que le père de leur partenaire présente (ou présentait) le même profil. C’est d’autant plus vraisemblable que les névroses s’attirant et se complétant, la conjointe peut décrier son géniteur (ou son substitut) comme pathologiquement redoutable. Cependant, une forte angoisse – dite de castration – qui intervient donc dans le phénomène d’éjaculation précoce s’impose tel un handicap tant que l’inconscient envisage la femme comme un élément nourricier, donc maternel. C’est ce point majeur, particulièrement refoulé, qui justifie une prise en charge psychothérapeutique.