Nous le connaissons depuis des années mais il est toujours là. Jeu écologique par excellence, il se compose de deux raquettes en bois et d’une balle en mousse attachée à un socle et est destiné à être posé au sol.
Les informations sur ses origines divergent : pour les uns, il pourrait avoir été créé en 1940 aux États-Unis mais pour d’autres, il serait basque. Il est vrai qu’il rappelle, par certains côtés, la pelote basque. Ce jeu peut s’exercer de différentes façons : à main nue, avec une chistéra mais également la pala, sorte de petite raquette en bois servant à lancer la pelote, traditionnellement en cuir ou en gomme.
Un jeu ingénieux
L’idée de génie de son inventeur est d’avoir pensé à attacher la balle. Avec le jokari, le risque d’avoir des vitres brisées ou de subir les reproches des voisins n’est ainsi pas de mise. Le ramassage des balles, comme au tennis, n’existe plus car, dans tous les cas, celle-ci revient ! Il est donc possible d’y jouer seul ou à deux. En revanche, ce retour de la balle, élastique et particulièrement rapide, demande une vivacité et une vigilance permanentes. À deux, il paraît vite tentant d’augmenter sa force de frappe et la vitesse de rebond de la balle, pour mieux déstabiliser son partenaire de jeu. Simple, robuste et ludique, après avoir traversé les âges, le jokari reste d’actualité et s’inscrit, naturellement, dans ce nouvel engouement pour les jouets en bois.
Lucile Pinot
La piscine à balles
Lorsque l’été arrive, il est sympathique de sortir la piscine gonflable des tout-petits. Pourquoi ne pas sécuriser davantage encore cette activité ludique en remplaçant tout simplement le volume d’eau par des balles en plastique colorées. 400 petits ballons de 7 cm sont le plus souvent suffisants pour remplir une petite piscine. Jaunes, rouges, verts, bleus... Cette féérie de couleurs est chaleureuse, accueillante et propice au développement de l’imaginaire, sans risque pour l’enfant de surcroît. De quoi séduire les bouts d’chou mais aussi les plus grands.