Anna Serge Sergeyevna Kournikova naît à Moscou le 7 juin 1981. Sa mère, Alla, une athlète spécialisée dans la course du 400 mètres, a 18 ans cette année-là et son père, Sergei, champion de lutte gréco-romaine en a 20 et exerce le métier de professeur de sport. Autant dire que dans la famille Kournikova, les compétitions physiques tiennent une grande place. D’ailleurs, le 25 décembre 1985, le père Noël offre à la petite Anna sa première raquette de tennis.
Des débuts fulgurantsAnna intègre rapidement le prestigieux club de tennis de Spartak. Elle a pour coach Larissa Preobraschenskaja. En 1989, elle se révèle une excellente joueuse et remporte plusieurs tournois juniors. Progressant très vite, elle gagne la Kremlin Cup, ce qui pousse les recruteurs à voir en elle une future championne. Un contrat est conclu et à seulement 10 ans, Anna va rejoindre à Bradenton, en Floride, la célèbre Académie de tennis de Bollettieri où a été formée son idole, Monica Seles. Les débuts sont plus que prometteurs puisqu’Anna brille sur tous les courts et devient championne du monde en simple en 1995. Elle a seulement 14 ans lorsqu’elle est sélectionnée dans l’équipe russe de la Fed Cup, ce qui constitue en soi un record. Adolescente, Anna Kournikova est déjà une star mondiale. À 16 ans, elle parvient à jouer la finale de Wimbledon. Elle entre dans le Top dix mondial, participe à la finale de l’un des tournois les plus prestigieux du circuit WTA, le Key Biscayne. En 1998, à Berlin, elle bat Martina Hingis. Un an plus tard, elle s’associe avec sa rivale et remporte plusieurs doubles. L’année 2000 la consacre 8ème joueuse mondiale. À partir de 2001, à la suite d’une blessure ses résultats ne sont plus aussi performants. Mais Anna a 20 ans, elle est très belle et n’intéresse pas seulement les coachs sportifs…
Le mannequinat et l’amourMalgré sa baisse de régime au niveau sportif, sa plastique corporelle et son magnétisme attirent les publicitaires, d’autant que le public l’a adoptée et lui reste fidèle. Anna Kournikova délaisse peu à peu l’entraînement pour se consacrer aux séances de photos et aux clips. L’année 2001 correspond également à sa rencontre avec le séduisant chanteur Enrique Iglesias, fils du célèbre crooner espagnol, lors du clip « Escape ». Leur liaison reste très discrète mais solide et durable. Elle confie à un journaliste qui l’interrogeait au sujet de la jalousie : Plus il a de fans, plus je suis heureuse pour lui. Je sais qu’il adore se produire sur scène devant eux. Il faut avoir confiance en la personne avec qui l’on est. Dans le cas contraire, pourquoi rester ensemble ? Le couple fait preuve de beaucoup d’humour en donnant des informations qu’il contredit par la suite. Séparés, mariés, pas mariés ? Le flou artistique est de mise comme pour ne pas se laisser enfermer par une image médiatique. Anna et Enrique semblent pourtant battre le record de longévité amoureuse par rapport aux autres people. En 2003, la tenniswoman dispute son dernier tournoi officiel et déclare qu’elle refuse d’annoncer sa retraite définitive. Pourtant, force est de constater qu’elle a bel et bien choisi de poursuivre une carrière de mannequin professionnel. Une décision qui lui laisse du temps pour penser à ses ex-compatriotes, malgré sa nationalité américaine obtenue en septembre 2010. Elle est en effet engagée dans un projet organisé par Youth AIDS afin de promouvoir la prévention mondiale contre le virus du SIDA et, plus particulièrement, dans les écoles russes. Anna Kournikova ? Une tête bien faite, des jambes superbes avec, en prime, un sens aigü de l’altruisme…
François Rougier |
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