Les chiffres parlent tout seuls : presqu’un tiers de la population française est concerné par un taux de cholestérol dépassant les limites indiquées sur le compte rendu de la prise de sang. L’ennemi s’accumule pernicieusement dans les parois artérielles et met la santé en danger. Ce « mauvais » cholestérol dû à la basse densité des lipoprotéines (LDL), par opposition au « bon » cholestérol (HDL) naturellement éliminé par le foie, peut tout a fait être réduit en revisitant son comportement alimentaire et en adoptant une meilleure hygiène de vie.
L’alcool, les graisses saturées, la prise de poids excessive et la sédentarité sont les principaux responsables de l’hypercholestérolémie nécessitant un suivi médical. Pourtant, quelques conseils de base, suivis avec un peu de persévérance sur le long terme, pourraient suffire…
Les principes alimentaires
Il faut d’abord savoir que le taux de LDL à ne pas dépasser se situe à 2,2 g/l en l’absence de facteurs de risques tels que des antécédents cardiovasculaires ou de diabète de type 2. Dans le cas contraire, le chiffre butoir n’est plus que de 1 g/l. D’où l’intérêt de maîtriser son alimentation.
En premier lieu, il convient de réduire les matières grasses en évitant en particulier les fromages et les produits laitiers, y compris au petit déjeuner… Les yaourts à 0 % sont donc à privilégier. Les charcuteries sont à bannir et les viandes qui contiennent plus de 10 % de matières grasses doivent être occasionnelles. En revanche, les huiles ne sont pas à exclure, excepté l’huile de palme. Les acides gras polyinsaturés riches en oméga-3 et bénéfiques pour la circulation sanguine sont surtout présents dans l’huile d’olive. Il convient également de veiller à consommer une bonne quantité de fibres correspondant à au moins 250 grammes de fruits et de légumes à chaque repas.
Une arme anti-cholestérol : le sport
Anne Dufour, co-auteur de « Mes petites recettes magiques anti-cholestérol », publié aux Éditions Leduc.s, est catégorique : Ne pas bouger suffisamment, affirme-t-elle, est aussi nocif pour la santé cardiovasculaire que mal manger… Aussi est-il très important de lutter contre les dangers de la sédentarité en pratiquant une activité physique. Une simple marche, une sortie à vélo ou même le jardinage conviennent très bien, à condition que la séance dure au moins une heure. Une durée inférieure, selon les spécialistes, reste insuffisante pour faire baisser de manière efficace le mauvais cholestérol.
Le chrysanthellum, un allié efficace
Sans en faire une panacée, la phytothérapie suggère, en complément des attitudes comportementales précédentes, d’utiliser cette plante tropicale que représente le chrysanthellum. Elle constitue un traitement d’appoint disponible en gélules. Une cure de 15 jours par mois pendant 3 mois est préconisée en cas d’hypercholestérolémie, à raison de 2 à 3 gélules au milieu des repas.
Viviane Pons