Pratique d’emploi, économique au niveau de son prix, le poisson surgelé possède quasiment les mêmes valeurs nutritives que le poisson frais. Son conditionnement précoce sur le bateau assure une perte minimale de vitamines et de minéraux, permet une longue conservation et une mise à disposition de multiples espèces tout au long de l’année…
La seule exigence sanitaire incontournable consiste à respecter la date limite d’utilisation (D L U O) indiquée sur l’emballage, ainsi que les consignes de décongélation et de cuisson. Seuls les acides oméga-3 risquent d’être altérés en cas de conservation supérieure à 6 mois.
De multiples avantages
La législation rigoureuse en matière de surgélation contraint les professionnels à appliquer des méthodes précises régulièrement contrôlées. Ainsi, les circuits sont extrêmement rapides. À peine extraits de la mer, les poissons sont nettoyés, découpés et surgelés en un temps record. La température très basse (- 40°) contribue à conserver une chair ferme, identique à celle des poissons frais. Par ailleurs, prêts à cuire, ils exonèrent la ménagère de certaines manipulations, offrant un gain de temps non négligeable. Le prix du poisson surgelé reste relativement stable tout au long de l’année et une grande variété d’espèces est disponible quelle que soit la saison. Ces multiples avantages ont conquis la majorité des Français puisqu’ils consomment environ 110 000 tonnes de poissons surgelés par an.
Quels poissons ?
Pour une bonne santé, en accord avec les bénéfices d’une alimentation inspirée du régime méditerranéen, l’idéal serait de consommer du poisson de 3 à 4 fois par semaine. Tout simplement car cette nourriture constitue un apport en protéines d’excellente qualité, sans compter le phosphore et les vitamines liposolubles An, D et E. Dans le vaste choix proposé en poissons surgelés, les poissons gras comme le maquereau et le hareng sont à privilégier. En ce qui concerne le phosphore, la truite et le thon en sont les plus pourvus. Dans un souci écologique, il est bon aussi de diversifier les types de poissons en se renseignant sur les espèces menacées. À ce propos, le label MSC récompense les systèmes de pêche dont les gestions et les pratiques sont écologiquement responsables…
Henri Herriot